avec ton gros ventre blanc
et tes pieds velus.
tu ne coupes jamais tes ongles
et tu as des mains rondes
et souples comme un chat
et ton pif rouge brille comme un phare
mais tu as les plus belles couilles
que j’aie jamais vues.
tu lâches ton foutre comme
une baleine lâche son jet.
bête, tu es ma bête,
et que je t’embrasse et que je t’embrasse :
qu’est-ce que tu prends
pour ton petit déjeuner ?
Charles Bukowski, L’amour est un chien de l’enfer, 1977, Editions Grasset, Trad. G.Guéguan.
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