Kim Jong-Il est en pleine campagne de marketing. Il expose tout partout son fils cadet, tout ébété, la bouche très souvent ouverte comme encore ahuri qu'on lui ai retiré sa manette de Xbox. Il lui présente les nouveaux jeux. Ses nouveaux bonhommes qui paradent devant lui. Légèrement gras comme la richesse le commande souvent, il semble un peu ennuyé d'hériter de la console de papa. On sent bien qu'un brin d'impatience pourrait lui faire appuyer le doigt sur le bouton rouge.
La Corée du Nord est en mesure de produire 12 000 tonnes d'armes chimiques selon un rapport d'experts Sud-Coréens pulbié hier. Ce n'est pas pour montrer au reste du monde qu'ils sont dangereux que de rapport a été publié, c'est plutôt pour aviser les Coréens qu'en cas d'agression d'un ennemi, ses armes chimiques pourraient avoir un effet dévastateur sur la population Nord-Coréènne elle-même. La nation que Jong-Il et sa descendance veulent défendre.
Pas certain que le fils est plus équilibré que le paternel.
"Personellement je suis contre la transmission héréditaire du pouvoir à une 3ème génération de la famille" a-t-il dit.
Est-ce un hasard que cette affirmation ne sorte de la bouche de l'enfant non choisi?
Suis-je bête de sentir le doux vinaigre de la jalousie?
Parlant de jalousie, dirigeons nous vers le Sud.
Chili
On a sauvé les mineurs.
Mais il y a bordel sous les projecteurs. Depuis que les 33 prisonniers sont enfouis, ils sont devenus des héros. On leur a promis des émissions de télé au pays mais partout dans le monde pour parler de leur expérience, on leur a promis un film sur leur "malheur", des livres pour raconter la chose, brefs ils sont déjà presque tous riches.
Ceci crée une vive haine de la part des mineurs qui s'en sont sorti indemne quand la mine s'est écroulée. Une haine teintée d'envie. Bien entendu la mine à dû cesser ses activités. Les mineurs qui ont réussi à se sauver à temps n'ont droit à rien sinon au chômage. Pas de projecteurs pour ses mineurs.Et sous ses projecteurs se lancent parfois de purs inconnus des mineurs prisonniers, afin de venir parler de cet homme qu'il connaisse si peu sinon pas du tout. Des usurpateurs qui veulent leur 15 minutes à la télé. Les familles se battent entre elles afin d'être parmi les trois premières personnes à rencontrer l'être cher en premier dès sa sortie. Souvent, ceux-ci n'étaient même pas proches des membres de leur famille. Des couples défaits se refont, "C'était moi son amoureuse!" "Non c'était moi!" Des fois les deux filles ont raison.
Les mineurs sont finalement morts. Morts de rire. Et l'envie crève les yeux de tout le monde autour.
Parlant d'envie remontons vers le Nord afin de se loger chez nous deux minutes.
Québec
Quand maître Suzanne Côté a cité quelqu'un avant-hier dans son plaidoyer final, elle a cité cet homme en anglais.
Je vous jure sur la tête de mon défunt père que, puisque j'écoutais la télévision relativement fort, une douzaine de vaches espagnoles sont apparues dans mon salon.
Parlant de vaches dirigeons-nous vers le centre du monde.
New York
À l'ONU, le Canada a marqué l'histoire de manière légèrement éhontée. Un peu comme un club sportif qui batterait le record du plus grand nombre de défaite en une saison, le Canada s'est fait humilier et n'aura pas de siège au conseil de sécurité de l'ONU pour la première fois de son histoire.
Agnès Gruda dresse les raisons qui ont mené à cette évidente raclée mangée cette semaine. Aucune "expert" du gouvernement du Texas Canadien n'a vu venir le knockout. Il n'y a eu que les Conservateurs d'étonné du résultat.
Et qu'a répondu Lawrence Cannon quand on lui a demandé ce qui pouvait expliquer cette débâcle?
"C'est la faute à l'opposition qui nous dépeint toujours sous un mauvais jour"
Les rires préenregistrés ont suivi.
Si le ridicule tuait, notre gouvernement serait en deui national à Ottawa.