Né d'un second mariage, le narrateur tente de reconstituer le passé espagnol de son père, échappé en France après la victoire de Franco en 1939.
"Ma version des faits s'est quelque peu substituée à celle de mon père. Miette à miette, je me suis approprié les contours d'une narration qu'il avait laissés flous."
Une version que l'auteur "revendique", nourrissant d'un va-et-vient les évenements historiques, leur interprétation et son destin personnels.
Un hommage posthume à son père.
Des gifles au vinaigre, Tony Cartano, roman, Albin Michel, août 2010, 260 pp, 19 €