L'image n'est plus ce qu'elle était

Publié le 13 octobre 2010 par Paulo Lobo
Évidemment je pourrais aimer à nouveau,
si j'en avais envie. Mais je suis trop las,
tout ça me fatigue par avance, ces nuages roses,
ces mots doucereux, ce bonheur irréel, ces violons
pleurnicheurs, cette rage du néanr, ces roses qui
se fanent... Il y a tellement de cartes postales dans
cette affaire. Je préfère rester tranquille.
De toute façon, la vie a en réserve sob lot
de peines et de déchéances.
Je ne sais vraiment qu'une chose. Saisis l'instant,
goûte-le, mais n'essaie pas de le garder.
La poésie est partout autour de toi. Il n'est
parfois pas nécessaire de l'écrire sur du papier.
La poésie... Quel joli mot!
Chaque matin, je me rappelle mes émois d'antan.
Ma pensée file comme un évadé du bagne.
Je suis content d'être seul dans ma tête.
Un jour, on pourra se connecter sur le réseau directement
à partir du cerveau. C'est écrit, les hommes ne
sauront pas s'arrêter. On aura accès en un
clic de synapse à tous nos amis virtuels.
On fera des photos en clignant des yeux, ni vu ni connu.
Quand on sera em face de quelqu'un, on aura en quelques
secondes un rapport sur son profil complet.
On se fera des photos réciproques qui iront directement
sur le réseau pour alimenter les fantasmes
de milliers de regards.
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