Pourtant il y avait encore autre chose (Jean-Claude Pirotte)

Par Arbrealettres


pourtant il y avait encore autre chose
et ce n’était pas rien mais c’était
presque rien l’odeur d’un vieux veston
le frisson de l’été dans les feuilles du tremble

et ce que j’écrivais je savais seulement
que cela perdait toute réalité
en moi cet inconnu qui cherchait à parler
je le sentais vivant comme s’il était mort

(Jean-Claude Pirotte)

Illustration