Retraites : faut-il tout casser ?

(source ici)

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Malgré mon pacifisme viscéral et la conscience qui m’habite des dangers d’une radicalisation du conflit sur les retraites, on ne peut s’empêcher de se poser la question, surtout quand on entend ce qu’on entend¹ et qu’on voit ce qu’on voit…

Voilà une manifestation plus que réussie, qui a réunit plus de 3 millions de personnes sans encombre (hormis à Caen où semble-t-il de dangereux extrémistes ont eu la mauvaise idée de s’attaquer pacifiquement à l’un des symboles de notre monarchie républicaine) et que fait ce gouvernement ? Comme d’habitude : rien. Ah si : envoyer des flics… qui en arrivent eux-mêmes à dénoncer certaines pratiques peu élogieuses,  donc pas vraiment  rancuniers envers ces  manifestants soi-disant  si radicaux…

Si nous avions affaire à un gouvernement ordinaire, soucieux de la paix sociale et de l’intérêt public, nous n’en serions pas à brandir la menace de la pénurie d’essence pour faire réagir.

Monsieur Sarkozy est un pousse au crime. C’est sa pathologie qui veut ça…

Quelqu’un de sensé va-t-il enfin parvenir à le raisonner ? Vous le saurez en lisant le prochain épisode de « (g)rève générale ».

PS. pour ne pas céder aux sirènes sarkozystes et ne pas sombrer aussi facilement que mon titre ne le suggère sur les écueils de la violence inefficace et inutile, il n’est pas  inintéressant de lire et de relire les travaux dérivés de la fabrique du consentement de Chomsky, dont CC nous donne un aperçu ici… ça ouvre les yeux sur une certaine attitude pas seulement moralement mais  médiatiquement condamnable… parceque d’un cynisme d’autant plus soluble dans le libéralisme qu’il passe inaperçu aux yeux de la plupart. cela se nomme : propagande. Et ce n’est pas en vogue seulement dans les « républiques » soviétiques… ;) et je ne vise là personne.

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¹ voir la troisième séquence audio, sur l’intervention de Bernard Debré, assez édifiante…