Or, je ne me doutais pas que cette notion était déjà abordée au sein de la "clause lockéenne". Cette clause, développée par un précurseur des lumières, John Locke (1632 - 1704), est à l'origine du libertarisme de gauche. Elle précise que la propriété privée ne peut exister qu'en regard d'une compensation pour les citoyens, qui se voient ainsi privés de leur accès à la terre originelle, quand, et c'est le cas lors de chaque grande crise pré-révolutionnaire, cette propriété atteint des niveaux relatifs tels (plus de 80% de la totalité, comme dans le cas modèle des latifundios Espagnols et Sud Américains), qu'elle en étouffe la liberté individuelle.
![Dividende Universel, John Locke, et Libertarisme de gauche Dividende Universel, John Locke, et Libertarisme de gauche](http://media.paperblog.fr/i/372/3725343/dividende-universel-john-locke-libertarisme-g-L-1.jpeg)
France Culture a enregistré une émission complète sur ce sujet, qui résume et explique parfaitement l'ensemble de ces notions fondamentales. Je vous invite donc à l'écouter et à le méditer dans ses moindres aspects, car à mon sens, il s'agit là du point clé du changement de paradigme qui doit diriger les choix politiques à venir, parce qu'il dépasse le clivage droite-gauche, en proposant, sur la base du Dividende Universel, de concilier propriété privée et propriété collective, choix démocratiques de politiques sociales, et liberté individuelle.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 25 avril à 14:52
monsieur, J'ai essayé - vainement - semble-t-il de vous adresser une contribution sur Locke. Je peux vous en adresser les données sur une adresse mail, si vous le souhaitez cordialement
posté le 25 avril à 14:43
Cher monsieur. Que de mots alambiqués pour ce pauvre Locke. Est-ce qu'on ne peut pas le lire tout simplement, dans son contexte historique qui est justement historique ( la création des institutions financières ). Ce que dit la théorie de la propriété de Locke est lui aussi simple : il n'ya pas de privilège de la propriété foncière, mais au contraire toute propriété est monétaisable : d'où son action en faveur de "la banque" . L'appropriation n'est légitime que pour autant qu'elle augement la richesse collective. C'est un marronnier du libéralisme. Maintenant on peut se demander pourquoi on se refuse à lire ce texte pour ce qu'il dit . Qui est-ce que cela gêne ? Eh bien beaucoup de gens , les néolibéraux bien sûr, la gauche c'est évident, mais surtout les économistes car Locke fonde la monnaie dans ces termes si détestés que sont ceux de la philosophie .