L’illusion d’un service minimum dans les écoles

Mardi encore, des écoliers et leurs parents devraient se retrouver dans l’embarras, sans solution de garde, alors que plus d’un quart des enseignants du primaire (27,17 % selon le ministère) envisagent de participer à la nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites. Pourtant, la loi du 20 août 2008 prévoit que les communes assurent l’accueil de tous les enfants scolarisés. Toutefois, la mise en oeuvre de ce service minimum d’accueil demeure toujours problématique, en particulier dans les villes.De même, la Ville de Paris a jugé, lundi, qu’elle ne pourrait assurer le service minimum d’accueil que dans 130 écoles sur les 423 établissements présentant plus de 25 % d’enseignants grévistes. Quatre-vingt-une écoles de la capitale, affichant 100 % de grévistes, demeureront même fermées. Deux ans après la promulgation de la loi, le service minimum d’accueil s’apparente donc toujours à une grande loterie pour les parents. Selon leur commune de résidence et le taux de grévistes, certains en bénéficieront, d’autres pas…

Hier encore, des écoliers et leurs parents se retrouvaient dans l’embarras, sans solution de garde, alors que plus d’un quart des enseignants du primaire (27,17 % selon le ministère) envisageaient de participer à la nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites.

La loi du 20 août 2008 a beau prévoir que les communes assurent l’accueil de tous les enfants scolarisés, la mise en pratique est toujours problématique, en particulier dans les villes.

C’est le cas notamment de la ville de Paris qui a jugé, lundi, qu’elle ne pourrait assurer le service minimum d’accueil que dans 130 écoles sur les 423 établissements présentant plus de 25 % d’enseignants grévistes. Quatre-vingt-une écoles de la capitale, affichant 100 % de grévistes, demeureront même fermées.

Deux ans après la promulgation de la loi, le service minimum d’accueil s’apparente donc toujours à une grande loterie pour les parents. Selon leur commune de résidence et le taux de grévistes, certains en bénéficieront, d’autres pas…