Magazine Culture

Chefs d’œuvre à Pompidou Metz

Publié le 13 octobre 2010 par Elisabeth1

pompidou-metz-243.1286929667.JPG En m’occupant de mon cas personnel, une fois de plus, …. désolée pour les lecteurs qui n’aiment pas les “gonzo ” (ne me demandez pas ce que cela signifie, c’est un néologisme d’un commentateur) j’ai visité par 2 fois le nouveau centre Pompidou de Metz. Je voulais intitulée mon billet :
 « Mon Metz à moi », mais le titre était pris.
 

Ce n’est pas une mésaventure.
Des oeuvres il y en a, des chefs d’œuvre pourquoi pas.
Rassurez-vous le syndrome de Stendhal ne m’a pas submergé.
L’architecture du bâtiment ne surprend plus, maison de schtroumpfs ou champignon géant, vue dans tous les magazines et à la télé. Lorsqu’on l’aborde par l’arrière, l’immeuble est plutôt mastoc et grossier, il devient enchanteur à la sortie à la tombée de la nuit. Divin par beau temps au restaurant la “Voile Blanche” par un soir d’été.
Le rez de chaussée surprend, alambiqué, un labyrinthe, d’abord la  Tristesse du Roi de Matisse, puis 3 magnifiques Miro bleus

pompidou-metz-11.1286929049.JPG
avec des points foncés et un trait rouge, très connus, un Mondrian, puis au-dessus de nos têtes, placé très haut, un plafond en miroirs séparés, dont je n’ai pas saisi l’opportunité, racheté heureusement par endroits,  par le réfléchissement des superbes Delaunay. On les découvre après avoir traversé diverses pièces,
pompidou-metz-58.1286929192.JPG
où se trouvent un Séraphine de Senlis, Derain, Dufy, Picasso, Picabia, Marquet, De Chirico, un Braque, Soutine, Klee, rien de surprenant, à part la Noce de Fernand Léger, Bacon, puis quelques pièces de l’artisanat régional, des toiles vues au musée des BA de Nancy, la robe de chambre de Balzac par Rodin, en face un tirage au charbon d’Edward Steichen du même Balzac. Plus loin Marat assassiné (Langlois) que l’on pourrait confondre avec celui de JL David., le Pied Bot de Ribera, puis enfin un chef d’œuvre le St Thomas à la pique de Georges de La Tour.
pompidou-metz-111.1286929383.JPG

Puis on aborde le 1er étage, en passant par l’installation de Guiseppe Penone, « Respirare l’ombra » un grillage métallique qui enserre des feuilles de lauriers, une sculpture en bronze, faite de feuilles dorées  représentant des poumons est au cœur de l’ensemble, la fusion de l’humain et du végétal.
pompidou-metz-122.1286929492.JPG
On respire délicieusement le laurier, on a envie de s’y attarder, l’artiste nous y invite à une introspection, il nous envoie vers des références littéraires, Ovide pour Daphné transformée en laurier, poursuivie par Apollon ou encore Pétrarque où le poète couronné de lauriers chante son amour pour Laure. Les jours d’affluence l’entrée est contingentée …

à suivre

à signaler : les photos sont autorisées.

photos JR Itti


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Elisabeth1 1317 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine