En m’occupant de mon cas personnel, une fois de plus, …. désolée pour les lecteurs qui n’aiment pas les “gonzo ” (ne me demandez pas ce que cela signifie, c’est un néologisme d’un commentateur) j’ai visité par 2 fois le nouveau centre Pompidou de Metz. Je voulais intitulée mon billet :
« Mon Metz à moi », mais le titre était pris.
Ce n’est pas une mésaventure.
Des oeuvres il y en a, des chefs d’œuvre pourquoi pas.
Rassurez-vous le syndrome de Stendhal ne m’a pas submergé.
L’architecture du bâtiment ne surprend plus, maison de schtroumpfs ou champignon géant, vue dans tous les magazines et à la télé. Lorsqu’on l’aborde par l’arrière, l’immeuble est plutôt mastoc et grossier, il devient enchanteur à la sortie à la tombée de la nuit. Divin par beau temps au restaurant la “Voile Blanche” par un soir d’été.
Le rez de chaussée surprend, alambiqué, un labyrinthe, d’abord la Tristesse du Roi de Matisse, puis 3 magnifiques Miro bleus
Puis on aborde le 1er étage, en passant par l’installation de Guiseppe Penone, « Respirare l’ombra » un grillage métallique qui enserre des feuilles de lauriers, une sculpture en bronze, faite de feuilles dorées représentant des poumons est au cœur de l’ensemble, la fusion de l’humain et du végétal. On respire délicieusement le laurier, on a envie de s’y attarder, l’artiste nous y invite à une introspection, il nous envoie vers des références littéraires, Ovide pour Daphné transformée en laurier, poursuivie par Apollon ou encore Pétrarque où le poète couronné de lauriers chante son amour pour Laure. Les jours d’affluence l’entrée est contingentée …
à suivre
à signaler : les photos sont autorisées.
photos JR Itti