The Prince of Tides de Pat Conroy

Impressions en vrac:

- Ecriture admirable, savoureuse, poétique
- Un je ne sais quoi d’Hôtel New Hampshire de John Irving
- Une saga familiale émouvante et brutale
- Un amour de la terre, de la mer, de la Caroline du Sud
- Des personnages tout en nuances, ambigus, opaques et inoubliables
- Un hymne à la famille, aux liens du sang
- Un instantané d’une époque dans un contexte régional
Oui, The Prince of Tides (Le Prince des Marées) est un peu tout cela.
L’adaptation cinématographique de Barbara Streisand s’attarde principalement sur le couple Tom Wingo/Susan Lowenstein à New York, c’est dommage, il y aurait eu tant à montrer sur les prémices de la folie de Savannah et l’enfance de la fratrie Wingo dans le Sud des Etats-Unis au siècle dernier.
“What was your life like, Savannah ?” I asked pretending I was conducting an interview.
“Hiroshima” she whispered.
“And what has life been like since you left the warm, abiding bosom of your nurturing, close-knit family ?”
“Nagasaki,” she said, a bitter smile on her face.
“You’re a poet Savannah,” I said, watching her. “Compare your family to a ship.”
“The Titanic.”
“Name the poem, Savannah, you wrote in honor of your family.”
“’The History of Auschwitz.‘” And we both laughed.
“Now here’s the important question,” I said leaning down and whispering softly in her ear. “Whom do you love more than anyone in the world ?”
Cuné, Karine :) , Amanda Meyre et Fashion ont été emballées.
Sandrine, comme moi, a pris beaucoup de plaisir à lire ce livre mais regrette quelques petites longueurs.

Le dernier roman de Pat Conroy, My Reading Life, sortira le 2 novembre.
La note de L'Ogresse: