«Nous n’avons pas choisi de naître. Nous ne choisissons pas nos parents, ou le pays de notre naissance. Nous ne choisissons pas, la plupart d’entre nous, de mourir, ni le moment et les conditions de notre mort. Mais parmi toutes nos possibilités de choix, nous choisissons la façon dont nous vivons. » Joseph Epstein
Cette idée de post m’est venue après une discussion avec un ami qui se trouve à la croisée des chemins. Ne s’épanouissant plus dans son emploi actuel, confronté à son insatisfaction grandissante il se pose de multiples questions sur l’orientation à donner à sa vie, sur ses choix (ou pire, ses non-choix) à effectuer.
En réalité, je crois, que tôt ou tard, nous sommes tous confrontés à ce genre de situations. La vie est un merveilleux voyage, ponctuellement parsemé d’embûches, d’obstacles.
Souvent, la tentation est grande de … ne rien faire, submergé que nous sommes par la peur du changement, la peur d’échouer, de perdre la face voire d’y laisser quelques deniers ! Dès lors, le statut quo s’impose, nous procrastinons, repoussons aux calandres grecques tout esprit et prises d’initiatives jusqu’à progressivement éteindre la petite flamme en nous qui illuminait nos rêves.
Alors que faire ? Comment remédier à cela ? En considérant la brièveté de la vie, en songeant que nul ne connaît la date de sa propre fin, on ne s’écarte plus de ses priorités. En se réveillant chaque matin, il faut se dire : « Que ferais-je si aujourd’hui était mon dernier jour ? ». Cette question n’a rien de morbide. C’est une méthode efficace pour aller droit à l’essentiel. Steve Jobs, patron d’Apple, a déclaré : « Personne n’a envie de mourir. Même ceux qui souhaitent aller au ciel préfèreraient ne pas avoir à mourir. Pourtant, la mort est notre lot commun. Nul n’y a jamais échappé. Et c’est tant mieux, parce que la mort est la meilleure trouvaille de la vie ».
La plupart d’entre nous adoptent un comportement passif et se laissent mener par les évènements. Les journées se transforment en semaine, les semaines en mois, les mois en années. Avant même d’en avoir pris conscience, nous nous retrouvons sur notre lit de mort, en nous demandant où est passé le temps…
Voici le défi de la vie qui vous attend : mourir jour après jour. Tous les matins, méditez sur votre propre mortalité. Puis ouvrez-vous à la vie, agissez comme si demain n’existait pas, prenez des risques. Si on se souvient de sa propre précarité, il devient plus facile de prendre des risques, de s’impliquer davantage dans ce jeu qu’est l’existence. Exprimez votre vérité. Cela témoignera de votre respect envers ce cadeau qu’est la vie. Il serait trop dommage de vous accrocher à votre refuge, sans oser vous aventurer du côté des sommets. En gardant présente à l’esprit l’image de sa propre fin, on se concentre mieux sur l’essentiel. Avant qu’il ne soit trop tard.
« Dans 20 ans, vous regretterez les choses que vous n’aurez pas faites, bien plus que celles que vous aurez faites. » Mark Twain