Magazine Santé
Le stalking fait parler de lui bien qu'il soit encore mal connu sous ce terme là. Le stalking n'est ni plus ni moins une forme de harcèlement psychologique et / ou physique. Le stalker (personne qui harcèle) cible sa proie et fini par la connaitre par coeur, ses faits et gestes n'ont plus aucun secret pour lui! Son planning, ses heures de sortie, son numéro de téléphone, son e mail, ses RDV...IL CONNAIT TOUT et suit sa victime PARTOUT, la submerge d'appels, de sms, de mail ou de cadeaux...Une psychiatre de l'Hôtel Dieu estime qu' une femme a 12 % à 16 % de risques de subir ce « harcèlement obsessionnel » au cours de sa vie et que pour les hommes, ce risque est de 4 % à 7%.« Ce sont des estimations faites en Autriche et en Allemagne, mais la
situation est identique en France, estime la spécialiste. Seulement,
nous n'avons pas de statistiques officielles puisque aucune loi ne punit
le stalking. »
dit -elle.La spécialiste distingue deux types de stalkers : ceux qui souffrent
d'un trouble psychotique avéré, de type érotomaniaque (d'érotomanie :
illusion délirante d'être aimé d'une personne). Et ceux qui ont un
trouble de la personnalité.
Consécutivement, les personnes harcelées souffrent elles aussi de troubles
psychiatriques qu'elles déclarent au fil du temps : stress post-traumatique, idées suicidaires, symptômes
somatiques (maux de tête, nausées), troubles du
sommeil ou cauchemars. Sans oublier l'anxiété et la dépression.
Pour
le docteur Pasquier de Franclieu, il faut parler du stalking afin que
soient détectés et pris en charge précocement à la fois les victimes et
les stalkers.
Source : Le Parisien