Et oui, une fois encore, les abonnés d’EDF vont devoir mettre la main à la poche.
L’Etat va donc une fois encore proposer une augmentation des tarifs de l’EDF. La dernière hausse de 3,4 % ne date pourtant que du 15 août dernier !
Cette hausse devrait ainsi toucher la contribution au service public de l’électricité (CSPE) qui représente 5% de la facture totale. Cette hausse permettrait de
couvrir les charges liées au développement des énergies vertes (photovoltaïque et autres éoliennes). Après la diminution de 50 à 25 % de crédit d’impôts pour le développement du photovotaïque,
voici donc une deuxième entaille dans le dossier de l’environnement. En déclarant vouloir augmenter les tarifs au nom de l’écologie, le gouvernement essaye très certainement de décrédibiliser ces
énergies vertes.
Selon un haut fonctionnaire, la décision de l’augmentation serait « imminente ». Pour cause, ce dossier pourrait être discuté dans dans le cadre du projet de loi de
Finances qui sera discuté dès demain par la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Pire, le député UMP (encore un qui n’a pas de problème de fin de mois !) Michel Diefenbacher, qui
milite pour une hausse de cette taxe, a en effet déposé un amendement qui propose une réforme de la CSPE !
« La répercussion de cette hausse sur les factures des particuliers se traduirait par une augmentation de plus de 3 %, selon Michel Diefenbacher. Mais à quand une
augmentation de 3%¨de nos salaires ? !
La CRE (Comité de Régulation de l’Energie) vient de transmettre une proposition de hausse au gouvernement. Celui-ci peut revaloriser la CSPE jusqu'au plafond
législatif (5,48 € au lieu de 4,50 € du mégawattheure (MWh) ou annuler ce plafond via le projet de loi de Finances. Plus radical, Michel Diefenbacher propose de laisser à la CRE le soin de fixer
le montant de la CSPE « dans la limite d'une augmentation de 50 % ».
Et une baisse de 50 % de ces voix à ce Monsieur Diefenbacher, ce serait possible ? !