Caramel de soja
Depuis, la découverte de mon talent (ne jamais avoir peur des mots) concernant la fabrication du caramel, je ne m’arrête plus. Pour l’instant, je me contente du liquide : “en allant doucement tu t’amélioreras et point trop d’erreur tu commettras” (Lao Boljeu, il y a 2 minutes).
Chez nous, eu égard à mon aïeul très, très, économe, m’ayant léguée cette rachdinguerie que je revendique haut et fort. Dans “rachdingue“, il y a “rachtèque”, argot de rachitique donnant l’image du porte-monnaie raplapla dont on ne garde que le “rach” pour le coller au “dingue”, venant contrebalancer l’image du radin aux oursins dans les poches en lui donnant le petit côté joueur, même avec ses sous (n’importe quoi !).
Tout ça pour dire, que chez nous, force des habitus, même un vieux bout de bifteck un peu dur (pas assez tendre) on ne le jette pas. Suivant l’adage bien connu, rien ne se perd tout se transforme, il fallait trouvez une idée pour recycler ce beef et lui donner un air appétissant, d’où l’idée du caramel de soja. Oui, c’est un peu “tortureux” mais j’ai jamais dit que j’étais une fille simple.
La recette du boeuf vient après, parce que “tout vient à point à qui sait attendre“, celle là tout le monde l’aura reconnu.
INGRÉDIENTS
- 5 cl de soja
- 10 cl de vin rouge
- 100 g de sucre en poudre
PRÉPARATION
Verser le sucre, le soja et le vin dans une casserole.
Cuire à petite ébullition, 12 à 15 mn jusqu’à épaississement.
TEST DE CUISSON
Prélever un peu de caramel avec une cuillère et verser une toute petite quantité sur une assiette, le caramel doit se figer dans l’assiette.
Retirer du feu, laisser refroidir.
CONSERVATION
Transvaser la préparation dans une bouteille ou un bocal fermé(e) hermétiquement et entreposé(e) à température ambiante.
SUGGESTIONS
Parfait pour les plats sucrés/salés que l’on nommera asiatique ou pas.
Une bouteille verseuse permet de déposer des filets pour décorer les assiettes.