Paris, le 12 octobre 2010
SOS Éducation condamne la position des syndicats lycéens d’appeler à la grève ce jour et de tenter d’instrumentaliser les élèves, qui plus est, dans un débat qui n’a pas trait à l’école.
Certains jeunes gens mineurs battront ce jour le pavé plutôt que d’aller étudier. Il ne s’agit en aucun cas d’une action civique, comme certains le laissent entendre, mais d’une action politique, où les jeunes ne sont que les jouets d’activistes.
Dans ce contexte, il est important de rappeler que nos écoles ne doivent servir aucun parti, aucune centrale syndicale.
La responsabilité de chaque adulte est de préserver les siens, la responsabilité de la Nation est de préserver sa jeunesse et ne pas laisser certains la transformer en « chair à manif’ ».
Pour SOS Éducation, il est impératif que nos écoles redeviennent des lieux où la neutralité s’exerce, des lieux de formation intellectuelle et non de repérage et de formatage politique.
« Laissez notre jeunesse grandir, apprendre et user de son libre arbitre sans parti pris, ni a priori », c’est tout ce que les 80 000 membres de SOS Éducation demandent.