LA THEORIE OFFICIELLE
Lorsque l'Univers est âgé de 380 000 ans et que sa température est tombée à 3000 kelvins. Un changement se produit L'énergie
moyenne des photons passe alors sous le seuil de la liaison électron-proton. Le rayonnement perd ainsi sa capacité à dissocier les couples qui se forment. Les rencontres au hasard entre noyaux et électrons vont dorénavant donner naissance à des composés stables : les premiers atomes d'hydrogène ou d'hélium. Cette époque est connue sous le nom de recombinaison. En même temps, les photons sont maintenant trop peu énergétiques pour être absorbés par des atomes. La lumière n'a plus d'obstacle et les photons peuvent désormais se propager sans entrave. L'Univers devient transparent et le rayonnement se découple de la matière
L'expansion de l'Univers a ensuite considérablement abaissé cette température, si bien que ces réactions sont devenues de plus en plus rares, au point que les photons n'interagissent plus avec les autres particules : c'est le découplage du rayonnement. Les photons ont alors été figés à la température de l'univers à cette époque, en suivant une distribution de corps noir. L'univers étant toujours en expansion, cette température a continué à diminuer du fait de l'allongement de la longueur d'onde de ces photons provoqué par la dilatation de l'univers, tout en conservant une distribution de corps noir. Les photons sont ainsi passés du domaine des rayons gammas hautement énergétiques vers le domaine des micro-ondes dans lequel ils sont observés aujourd'hui.
La longueur d'onde d'un rayonnement suit fidèlement l'étirement de l'espace (comme l'intervalle entre les deux fourmis suivait l'allongement de l'élastique). Par conséquent, les différentes radiations constituant la lumière fossile ont vu leur longueur d'onde augmenter en accompagnant l'espace dans son expansion. Plus précisément l'Univers aurait grossi dans ses dimensions linéaires d'un facteur 1500 environ (auquel correspond un facteur 1500×1500×1500, soit plus de 3 milliards en volume) entre l'époque où le rayonnement a été émis et celle où nous le recevons. Les longueurs d'onde sont donc toutes 1500 fois plus grandes qu'à l'origine : au départ exprimées en fractions de microns elles appartiennent aujourd'hui au domaine millimétrique.
Corrélativement - car qui dit longueur d'onde plus grande dit énergie plus petite et donc aussi température plus petite, dans la même proportion - le rayonnement observé correspond de nos jours à une température de trois degrés (2,7 si on tient à être précis), ce nombre trois provenant, d'après le raisonnement, de la réduction par le facteur 1500 (représentant l'effet de l'expansion) des 4500 degrés de départ.
COMMENTAIRES
Selon cette thèse officielle, les photons primordiaux sont passés de 3000K à 2.7K par le seul effet de la dilatation de l’univers qui a « étiré » les longueurs d’onde de ces photons. Le problème est alors le suivant : un photon se déplaçant à la vitesse de 299792 km/s , pour allonger la longueur d’onde de celui-ci, cela suppose que l’espace s’étire à cette même vitesse et que l’expansion se déroule CONTINUEMENT à vitesse luminique constante. Cela signifie qu’il ne saurait y voir ralentissement de l’expansion et qu’en ce moment toutes les galaxies devraient fuir à cette vitesse. Si en effet l’expansion était inférieure à C, si elle ralentissait progressivement, les photons iraient plus vite et cesseraient de s’étirer et finalement nous devrions percevoir les tout premiers puis plus rien, un grand silence sidérale sur nos récepteurs.
Autre difficulté : supposons 3 photons primordiaux A,B,C séparés par une distance « d » circulant naturellement chacun à la vitesse C. Pour qu’ils puissent s’étirer et nous parvenir successivement séparés par une distance d’ correspondant à la vitesse différentiel de l’expansion, il faut que le photon A aille plus vite que B et que B soit également plus rapide que C, bref, il faut que A et B se déplacent plus vite que la vitesse de la lumière ! Comme on le constate la thèse de l’étirement abouti à contredire radicalement la relativité.
Que penser dés lors de cette thèse qui interprète le rayonnement fossile comme un « souvenir » de l’explosion primordiale du big bang ? Quelle est une gigantesque escroquerie intellectuelle qui fera rire les générations futures comme nous rions de nos anciens qui pensaient que la terre était plate. On se demande en effet comment des gens sensés peuvent croire à cette affabulation selon laquelle un espace qui s’étire peut entraîner dans sa gymnastique quotidienne l’étirement des longueurs d’onde des photons- en supposant que le vide vide qui constitue l’espace lui-même puisse avoir un quelconque effet sur la rigidité extrême de ces ondes !
Non, il faudrait reprendre raison, et balayer devant la porte de la science tous ces concepts et conceptions qui nous empêchent d’accéder à la vraie vérité quant à l’origine de ce bruit de fond que représentent ces rayonnements prétendus « fossiles ». Il y a d’autres explications possibles, il nous faut maintenant les rechercher…