ez consequent me séparent d'un vieux rêve : arpenter l Alhambra.
Notre route jusqu'ici a déja été fort savoureuse : l'émerveillememt succède à l'émerveillement:
A Seville, notre hostal étant un peu excentré nous avons evité un certain nombre d'établissements touristiques. Et le second soir, dans une ruelle peu passante, nos pas nous ont menés dans une gargotte où l'on a ete bichonnés par les patrons qui nous ont recommandé leur jambon (j'ai failli ce soir-la commencé un régime dissocié en n'absorbant plus que ce jambon tellement il était deliceux (que fait la police des moeurs...il faudrait lancer une fatwa contre des gens qui font goûter au commun des mortels une denrée si tentatrice) et nous ont fait tester les 3 varietés de liqueur la Roja apres que j'ai vaguement balbutié "rojo" dans l'espoir de déguster du vin rouge...Ils écrivaient à la craie sur le comptoir pour favoriser la communication.On était tellement tourneboulés par cet instant de communion avec les saveurs les plus authentiques de l'Andalousie qu'on s'est perdus. Et ce sont deux autres serveurs accortes d'un bar moins confidentiel qui nous ont remis sur le droit chemin en écrivant aussi sur leur comptoir au feutre cette fois.
A Cordoue, nous avons pris le temps de vivre notamment aux bains maures. Deux heures d'éternité, douces et sereines.
Nous avons arpenté la foret de colonnes de l'ancienne mosquée transformée en cathédrale. Bref ce fut déja un plaisir d'arriver jusqu'ici donc l'enchantement devrait se poursuivre...