Deerhunter… Je ne connaissais pas ce groupe il y’a encore 1 mois. Je m’y suis intéressé suite à l’album d’Atlas Sound – Logos, en 2009.
Je m’explique, Bradford Cox a sorti l’an dernier un album solo réussi, sous le pseudo Atlas Sound. 11 chansons accrocheuses, mais pas trop (et c’est important). J’étais donc surpris de voir revenir Bradford Cox dans l’actualité musicale ce mois-ci : il mène un groupe Deerhunter, qui vient de sortir son 4ème album.
Pochette bizarre oui. Un nain ? Un homme ? A genoux ? Avec une perruque en plus ! Étrange.
Plutôt difficile au premier contact, il est dur de se laisser emporter par les mélodies de Halcyon Digest. Comme la pochette, l’univers est très sombre. A la la première écoute je me dis que j’ai tout de même à faire à un groupe de rock. Avec une touche de pop.
Il me faut pas plus tard que la 3ème chanson Revival, pour comprendre que cet album va me plaire. Le groupe semble venir des profondeurs et joue pourtant une musique qui donnent envie de toucher le ciel.
Très mélodique, Sailing est LA chanson parfaite pour un diner en amoureux, chandelles, bisous et plus si affinités.
Memory Boy s’avère être l’hymne de l’album. On se laisse vite emporter et la chanson rappelle même l’album solo de Atlas Sound. c’est encore plus déroutant avec la chanson Basement scene qui ressemble étrangement à Shelia de l’album Logos. Bradford s’en est peut-être inspiré volontairement, ou c’est tout simplement moi qui ait des hallucinations auditives.
Sheila par Atlas Sound
Basement Scene par Deerhunter
Pour les plus curieux, je vous conseille d’écouter leur précédent album Microcastle, moins sombre, mais tout aussi (voir plus) réussi.
Écouter Microcastles (et notamment le titre Agoraphobia !) sur Spotify.