Nouvelles - octobre 2010

Depuis que j'ai fini de travailler, fin septembre, j'ai repris mes occupations "hors saison" : bonne lecture.

Mardi dernier, le matin de bonne heure, j'ai  assisté aux audiences correctionelles au tribunal de Béziers (j'y vais habituellement le vendredi matin). Je prends des notes sur un petit carnet (je ne sais pas si vous vous souvenez??) et j'ai du stock pour écrire des articles/ comptes-rendus d'audience "à ma façon"... J'y suis allé pour voir P., un policier qui est souvent présent. Je lui ai demandé les modalités pour aller au bal de la police (samedi prochain). Je lui ai demandé en même temps d'être à sa table (mes amies ne seront pas présentes, autant être avec quelqu'un que je connais, non?). Il m'a dit que c'était ok, que je n'avais qu'à faire un chèque, qu'il préviendrait, et que je porte ce chèque au commissariat (...). Je l'ai remercié, et j'ai quitté les lieux.

J'avais des choses à faire ce matin là, tout d'abord j'ai pris des billets de train à la gare, pour un prochain séjour à Paris (je n'en dis pas plus). J'en ai profité pour aller visiter le nouveau Polygone, j'y suis passé plusieurs fois à côté en voiture, mais je ne m'étais jamais arrêté. J'ai bien aimé, des galeries à ciel ouvert, les boutiques étaient fermées pour la plupart (il était près de 09h30), je suis monté au dernier étage, bars, restaurants, et le cinéma. J'y retournerai à l'occasion pour aller au cinéma (pour les boutiques, je ne m'habille pas si souvent que ça, j'ai ce dont j'ai besoin je veux dire!).

L'après midi, le mardi (et le vendredi) je vais à la permanence de la délégation locale de la Croix Rouge Française de Béziers. J'avais du temps, j'ai fait le chèque pour le bal de la police, l'ai mis dans une enveloppe,  et j'avais un autre courrier à faire partir. Je me suis absenté : direction La Poste (en ville), et puis le commissarriat (plus loin). Je vais souvent à La Poste pour la CRF, c'est distant de 2 rues, vraiment pas loin. Je traverse l'avenue, avec mon enveloppe à la main. J'avais 2 choix : monter les marches au début et suivre, sur le même niveau ou bien continuer sur le trottoir et puis monter les marches à l'endroit des boites aux lettres ... J'ai continué sur le trottoir.  J'étais à quelques mètres de la "plateforme"  (milieu du bâtiment) quand, à ma grande surprise, j'ai vu des bottes qui descendaient les marches là où je devais aller! Je m'y connais, et c'était un gendarme motard qui venait (j'en ai déduit) de retirer de l'argent au distributeur de La Poste! Il avait sa moto garée sur le trottoir de l'avenue, j'ai bien "maté" quand il est monté sur la moto, j'étais en face, à quelques mètres, je n'ai rien loupé! Je l'ai suivi du regard quand il est parti. Il a fait demi-tour au feu rouge suivant, et a pris l'avenue pour aller au centre ville!

J'ai continué l'avenue pour aller au commissariat (y avais déjà été pour rencontrer un adjoint administratif en 2008). J'ai attendu mon tour à l'accueil. J'ai donné mon enveloppe avec le chèque, en expliquant que je voulais rencontrer le monsieur qui s'occupait de la soirée. J'ai attendu un moment encore. La dame de l'accueil a ouvert une porte, et elle m'a dit que je pouvais passer, le policier que je devais voir venait des étages. Je me trouvais juste à côté de l'accueil, mais "côté" personnel. En plus de moi et du policier, il y avait 2 autres personnes. J'ai serré la main du policier, me suis fait connaître, en disant que je connaissais P., et que je souhaitais être à sa table. Une des personnes qui était là m'a dit au moment où je devais sortir : "ici, c'est comme en prison, une fois que vous y êtes, vous ne pouvez pas sortir" ...LOL! Il fallait à nouveau appuyer sur un bouton pour que je sorte. Ca les a fait bien rire, et à moi aussi je dois dire!

A bientôt pour de nouvelles aventures!