La Mère Joie répond à l’ITW Parfumée

La Mère Joie, cela fait un moment que l’on se connait, je pense, l’une et l’autre pour avoir vu des commentaires de l’une ou de l’autre sur des blogs que nous lisons. Sauf  que je n’avais jamais visité son blog jusqu’à il y a peu.  Depuis que je me suis arrêtée sur son blog, je lis ce qu’elle nous raconte et je me permets de faire quelques incursions via les coms. Je vous laisse découvrir le blog de cette maman qui se définit comme pas triste du tout. Et c’est vrai. Je vais d’ailleurs en apprendre un peu plus sur elle avec cette ITW.

Ton premier souvenir olfactif remonte à quand ? Il évoque quoi pour toi ?

Mon premier souvenir olfactif est sans conteste la poudre de riz que se mettait ma mère sur le visage.
Je la respire et c’est doux, onctueux, vaporeux, sucré sans être sirupeux. Ma mère pose son vernis rouge vif sur ses ongles, accoudée sur le rebord du plan de travail dans la cuisine. Dans quelques minutes, nous prendrons notre train de banlieue pour Paris. Et j’ai déjà tout le chic parisien en face de moi.

Tiens, j’en avais entendu parler de ces poudres sans jamais savoir ce que c’était réellement. Chez moi, c’était poudre pour le visage tout simplement. Vernis rouge + poudre = chic parisien.

Quel a été ton premier parfum et quelle histoire raconte-t-il à tes yeux ?

Mon premier parfum, je l’ai attendu pendant des mois. J’avais quatorze ans et j’avais économisé pour m’offrir à mon anniversaire un vrai parfum, un parfum qui coûte cher. J’ai acheté Loulou de Cacharel en duty free lors d’une mini croisière en Allemagne. Je me suis sentie adulte, femme et luxueuse. Comme il avait un prix avantageux grâce à la détaxe, j’ai pu me permettre de le compléter avec le déodorant assorti. Le comble du glamour pour moi à l’époque !

Le premier parfum que l’on achète avec son propre argent, en plus en faisant des économies pour se sentir belle, peut-être femme et perpétuer une tradition. Pratiquement toutes les jeunes filles ont eu un Cacharel. Suis-je une des seules à n’avoir jamais été tentée ?

Es-tu fidèle à ton parfum, à un type de parfum ?

Totalement fidèle à mon parfum, non. Mais je suis sensiblement toujours attirée vers le même type de parfums : des parfums pas trop capiteux et un peu désuet. J’aime bien aussi les choses un peu plus masculine, épicées ou à base de cuir. Je déteste en revanche tous les parfums « très synthétiques » avec des notes goudronnées comme ceux de Lolita lempicka.

Bon, on ne va pas se fâcher. Je suis en adoration avec les Lempicka et personnellement, je n’ai jamais trouvé qu’ils avaient une odeur de goudron. Bon, là, je ne peux pas m’y plonger dedans j’ai le nez bouché. C’est vrai que de mon côté, c’est plutôt vers les capiteux que je penche. Quant aux masculins, il y en a de très bons aussi, je suis d’accord avec toi. Alors, quel est ton parfum du moment ?

As-tu changé de parfum parce que tu ne supportais plus l’odeur parce qu’il ne convenait plus à ta peau ?

J’arrête systématiquement de me parfumer enceinte. Je n’y prends plus de plaisir.

Ah, c’est une bonne idée. Les perceptions et les senteurs changent quand on est enceinte mais comme je l’ai déjà dit, je ne me rappelle pas avoir eu ce genre de choses.

Quel est ton parfum préféré ? Qu’évoque-t-il pour toi ?

Je crois que c’est Heure exquise d’Annick Goutal (je suis une fan absolue de ses senteurs. Mon Dieu, quel talent !). C’est celui dans lequel je me suis le plus reconnue. Ce sont des allers-retours devant la boutique de la rue Castiglione. Je passais par là tous les soirs en sortant du travail et je bavais devant la vitrine somptueuse. Je n’osais pas pénétrer dans cet antre magique. Et un jour, j’ai franchi le pas. Et dès que j’ai senti ce parfum là, j’ai su de suite que c’était le bon.

J’ai un peu la même approche que toi. Il y a une boutique à Marseille et je n’ai jamais osé franchir la porte. Est-ce que je ne me sentais pas prête ? Je ne sais pas mais il va bien falloir un jour. En tous les cas, lors de ma prochaine venue sur Paris, c’est dans une boutique Guerlain que je vais entrer. C’est prévu et l’achat est dans ma tête. J’espère ne pas être déçue. En tous les cas, le contact téléphonique était génial.

Parlons flacons, quel flacon trouves-tu le plus beau ?

Toujours Goutal, entre autres pour ses flacons papillons. Ce ne sont pas les plus beaux mais ceux qui me parlent le plus parce que je vénère cet insecte. J’aime bien également le design des « Aqua allegoria » de Guerlain dont j’aime souvent le côté frais et fleuri.

Les Aqua Allegoria sont magnifiques.

Si tu devais me citer une fleur qui évoque un parfum, laquelle choisirais-tu ?

Ce serait la rose. Autant je ne suis pas du tout adepte de la fleur en elle-même, autant je l’apprécie dans la composition des parfums.

Tout mon contraire. J’adore les roses des jardins quand elles embaument mais dans les parfums, je ne la retrouve pas et un parfum avec une note prononcée de rose, je passe mon chemin.

Quelle est la publicité de parfums qui te plait le plus ?

Bien que je n’aime pas du tout ce parfum, je pense à la publicité de Trésor de Lancôme avec Isabella Rossellini. Ado, j’adorais Isabella Rossellini. Je la trouvais fabuleusement belle et classe avec une sophistication presque naturelle.

Un point commun et pour le parfum et pour Isabelle, que je trouvais très chic, très belle. Comme toi. De plus, elle n’a pas changé.

Champ libre : je te laisse la parole.

Un grand merci à toi de m’avoir accueillie pour ton interview parfumée parce que ça faisait longtemps qu’elle me faisait du nez !

Et surtout merci à toi d’avoir répondu. J’en connais un peu plus sur toi et cela me permettra d’en découvrir encore plus en lisant ton magnifique blog.

Les ITW ne sont pas finies. Si quelqu’un est intéressé par elle, merci de vous rendre dans ma page contact et de m’envoyer un mail. Par retour, je vous envoie les questions. Vous pouvez bien entendu agrémenter votre ITW de vos propres photos.

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