Je partirais bien au Japon, pour cet esthétisme, ces saveurs, cette lumière, ce parfum, ces couleurs, cet esprit...
C'est en fait un soupçon du Japon que j'emprunterais bien... des images et des associations de saveurs.
En images et dessins de deux occidentales éprises de ce pays avec " Empreinte japonaise" de Laure et Magalie.
"Loin des clichés habituels d’un Japon ultra moderne et déshumanisé, Laure et Magali se sont attachées à la beauté pure et poignante de la nature japonaise. Du pays du Soleil-Levant, Laure et Magali reviennent avec des regards différents – et pourtant elles sont touchées par un même milieu : la nature. L’une photographe, l’autre graphiste, leur complémentarité technique leur permet de dialoguer par l’image et autour de thèmes communs : l’eau, la nourriture, la mousse, l’enfance et la prière."
Un livre qui m'avait attiré chez Mingoumango, hôtesse d'un goût fin et assuré, n'hésitez pas à aller vous en assurer sur son blog et superbement attirant dans ce billet là.
Ou un Japonaise dans ces associations culinaires arrivée en France: "La cuisine de Fumiko" de Fumiko KONO Jeune chef japonaise ayant fait ses gammes en France, c'est encore plus son héritage culinaire qui m'intéresse...
"Paris Match. Qui a éveillé votre passion pour la cuisine?
Fumiko Kono. Mon grand-père, qui possédait un potager dans la montagne japonaise. Puis Alain Passard. Mon premier repas dans son restaurant m’a bouleversée. Je m’y suis fait engager comme femme de ménage, pour regarder et apprendre. " (extrait tiré de cette source)
... une influence japonaise mais aussi un amour culinaire des produits...
"D'où vous vient cette passion de la cuisine ?
Fumiko Kono L'amour de la cuisine m'a été transmis par mon grand-oncle que j'adorais. J'ai commencé très jeune à cuisiner avec lui, dès l'âge de 3 ou 4 ans. Il m'a enseigné la cuisine japonaise très traditionnelle, une cuisine en harmonie avec ce goût si particulier du saké qu'il aimait : les poissons séchés, les nouilles faites main, les prunes... C'était une cuisine simple mais requérant une grande attention aux produits et une grande précision dans la réalisation. Il ne mélangeait pas les goûts arbitrairement et avait un grand respect pour la pureté des produits : ils devaient être naturels et d'une grande qualité. Il m'a aussi donné le goût de la cuisine des saisons. Comme en France, le rythme des saisons marque la vie et la tradition culinaire au Japon avec des produits du marché spécifiques pour chacune d'entre elles. Son jardin était un endroit merveilleux : au printemps, nous récoltions les fleurs de cerisiers pour faire un confit en les faisant mariner avec du gros sel ; en automne, nous cuisinions le riz avec les châtaignes..." (extrait tiré de cette source).
Et puis après, proposer nos produits français avec des associations nouvelles, voir ce billet là, j'ai envie de courir. La première recette faite (bien avant d'avoir le livre: sa soupe aux oignons nouveaux, un délice!)