Point rapide sur les séries regardées cette semaine.
- Parmi mes “nouveautés” : la découverte de la série The Good Wife qui entame cette rentrée sa seconde saison sur CBS. Série que j’avais complètement mise de côté la saison dernière, moyennement motivée par l’affiche et le synopsis de la femme trompée par un mari politicien emporté dans un scandale de corruption… J’imaginais que la série tournerait sur ce seul aspect. Belle erreur, la ravissante Julianna Margulies qui nous fait oublier là son rôle d’infirmière dans Urgences, profite de cette nouvelle donne personnelle pour reprendre son métier d’avocate. Chaque épisode est construit à la fois sur une affaire concernant un client à défendre un peu à la Perry Mason avec en trame de fond l’évolution des imbroglios concernant son mari.Vraie nouveauté ensuite (merci à Olivier au passage pour avoir accéléré ma curiosité) la série flicaille Detroit 1-8-7 avec pour acteur principal Michael Imperioli inoubliable neveu de Tony Soprano. Premier épisode assez convaincant avec un duo avec un flic débutant noir et quelques scènes cocasses. Deuxième épisode un peu moins efficace, le collègue ayant été blessé, le duo est quasiment inexistant. On nous promet un nouveau The Shield, pour l’instant on en est loin.
- Chez les plus juvéniles : les Jonas terminent leurs vacances à LA. Sans prétention voilà qui reste quand même une série au dessus de ce que nous offrait les AB Productions de notre jeunesse. Chez les Hellcats on fait toujours des sauts périlleux et l’on s’embrasse du bout des lèvres. Par contre la mise en avant de la deuxième occupation de l’héroïne Marti, étudiante en droit, va peut-être amener de la nouveauté et un souffle pour la suite…
- Du côté de Fringe seuls le épisodes impairs sont intéressants. Ceux dans le monde parallèle. Desperate Housewifes va sans doute véritablement prendre de l’épaisseur cette semaine-ci avec une révélation faite à l’un des personnages les plus intéressants de la série.
- Mad Men, Sons of Anarchy et Dexter sont les mauvais élèves de la semaine. Mad Men d’abord qui semble s’orienter vers une fin facile et Don Draper qui est décidément trop prévisible dans sa faiblesse aux femmes : ça lasse. Chez les Sons Of Anarchy, Gemma nous offre encore de beaux moments de femme qui en a. De toute façon c’est elle la chef, la patronne de tout les SOA, plus la série évolue plus c’est une évidence. Ce qui devient maintenant pénible ce sont des confrontations que l’on attend depuis maintenant deux épisodes. L’intrigue s’étale en longueur alors que les premiers épisodes avaient un rythme soutenu. Dexter semblait partir sur un tout autre type d’intrigue que celles suivies lors des précédentes saison. Le dernier épisode laisse sceptique quant aux ambitions des scénaristes.
- The Event et Boardwalk Empire maintiennent toujours le public en haleine. Grâce à un subtil mélange 24h chrono, et questionnements en tout genre pour le premier. Tout semble ouvert. Boardwalk Empire c’est la série qui n’est plus une série mais un film en épisodes tant la qualité est au rendez-vous à tous les niveaux. Que ce soit sur les previews des épisodes, dans la réalisation, les interprétation. Après trois épisodes on ne compte plus le nombre de scènes ou de répliques cultes. “What does Mother Fucker mean?” demande Nucky Thompson après une entrevue avec Chalky White (interprété par celui qui a marqué à jamais les fanatiques de The Wire et du personnage d’Omar). Des épisodes à voir et à revoir!
- Le come-back de la semaine on le doit à la série Caprica évoquée ici il y plus de 6 mois. Série stoppée en pleine première saison en mars dernier, qu’on n’imaginait pas de retour! Et hop surprise, le 5 octobre dernier la chaîne SyFy nous proposait l’épisode 10 avec une résumé tellement mal fichu que même ceux qui avaient vu les neuf premiers épisodes n’y comprennent plus rien. De fantastique & nouvelles technologies on est passé à du soporifique incompréhensible & mystique. La dernière minute est le meilleur moment de ce dixième épisode. pas terrible niveau qualité-durée!