Ceux qui l’ont rencontré et ont essayé de lui expliquer les aspects les plus simples de sa mission précédente ont tendance à s’accorder sur une chose, il n’a pas inventé la poudre. Il ne donne pas le moindre signe de compréhension des aspects techniques du réchauffement climatique, ou de l’approvisionnement en énergie, alors même qu’il a été secrétaire d’Etat pour les deux.
Et, comme le signale Booker, Ed Miliband est aussi potentiellement le politicien le plus coûteux de toute l’histoire Britannique, après avoir été le champion de l’acte sur le changement climatique de 2008, la seule réussite sinificative de sa météorique carrière.
Etant donné l’imbécilité de cette législation, sa dépense extraordinaire et les dégats qu’elle va causer à l’économie, sans parler de l’effet funeste sur la vie des gens, on serait en droit de penser que cette seule réussite le disqualifie pour tout autre poste de haut rang, ou de quelque rang que ce soit à part attrapeur honoraire de chiens errants, non rémunéré.
Mais pas du tout. Ce qui manque de façon éclatante dans toutes les tentatives de trouver une quelconque substance à ce personnage étrangement bidimensionnel qui est désormais à la tête du parti travailliste, est toute référence à cette réussite même, le fait d’être potentiellement le politicien le plus cher de toute l’histoire de la Grande Bretagne.
La législation en question engage le pays, fait unique au monde, à couper les émissions de CO2 de 80% d’ici à 2050, à un coût estimé, sur le site web de son ancien Département de l’Energie et du Changement Climatique, jusqu’à 18,3 milliards de Livres Sterling par an pour les quatre prochaines décennies.
En liquide, ça veut dire 734 milliards de Livres Sterling, ce qui en fait, et de loin, la loi la plus coûteuse à être jamais passée par le parlement. Elle se montera à 700 Livres par foyer et par an, pendant que nous paierons pour des milliers d’autres éolienne inutiles et d’autres gestes Don Quichotesques, par le biais d’impôts en augmentation rapide de factures d’électricité qui explosent, de coûts de régulations draconiens et quoi d’autre encore, dieu seul le sait.
De plus, ni M. Miliband lui même ni les supporteurs de son Acte, ne sont le moins du monde en mesure de commencer à fournir une explication sur comment atteindre la cible de 80% sans mettre la clé sur la porte de virtuellement l’ensemble de l’économie.
Le politicien qui a pondu une telle loi est-il, pourrions-nous nous demander, digne d’être considéré comme notre futur premier ministre? Sauf qu’elle a été votée avec enthousiasme par quasiment tous les députés présents à la chambre des communes , y compris bien sûr les conservateurs de David Cameron et les Libéraux Démocrates, seuls trois d’entre eux ayant voté contre.
Où que nous nous tournions, les aliénés sont désormais fermement en charge de l’asile, et jusqu’au jour où suffisamment de politiciens reviendront à leurs esprits et réaliseront quelle gaffe catastrophique ils ont faite, il en sera ainsi.
Entretemps, nous dit Booker, chaque fois que nous voyons ou que nous entendons M. Miliband, nous pourrons au moins nous rappeler ce qui lui permet de prétendre à la renommée, le politicien le plus cher de l’histoire, responsable d’une loi qui est non seulement la plus coûteuse à être passée par le parlement mais qui sera reconnue, tôt ou tard, comme la plus démente.
Et voila ce qui est si profondément, sombrement déprimant, l’idée que nos députés, nombre d’entre eux réélus et toujours à la chambre des communes, puissent être si totalement stupides, si lourds et si dramatiquement aveugles qu’ils ont voté pour cette législation et partant de là, qu’ils ont soutenu Miliband, Cameron ou Clegg, qui chacun soutiennent eux même cette ruineuse imbécilité.
Avec ça et notre appartenance continue à l’Union Européenne, et de nombreuses autres insultes, aucune personne ne peut encore avoir à faire avec ces sots. Par quelque bout qu’on prenne le problème, ils se sont disqualifiées eux-même de la société polie.