« C’est quoi ? Tu crois qu’on devrait l’ouvrir pour voir ? »
Une petite présentation s’impose, pour ceux qui n’auraient pas la chance de connaître cette merveilleuse machine. Pour vous donner une idée, c’est un peu le croisement entre un EEE PC et une GP2X, en ce sens que c’est une console de poche, handheld comme on dit en anglais, qui allie des contrôles de jeu et un environnement de bureau classique.
Mais kesça veut donc dire ? Une photo vaut mieux qu’un long discours :
Nintendo DS Lite et Open Pandora côte à côte
(mes photos sont pas top, désolé
mais au moins c’est de l’exclusif !)Caractéristiques techniques en vrac :
- processeur OMAP3530 de Texas Instrument cadencé à 600MHz
- 256MB de SDRAM DDR 333
- 512MB de mémoire flash integrée
- WiFi b/g
- bluetooth 2.0
- écran LCD tactile (résistif) 800*480 avec 16.7 millions de couleurs
- deux sticks analogiques
- croix directionelle, boutons A B X Y et L R (sur les index)
- 2 fentes SDHC soit 64GB de stockage (compatible SDXC mais non officiel)
- clavier QWERTY 43 boutons
- port USB hôte et esclave
- sortie TV
- micro, sortie casque, haut-parleurs
- …
Ah ouais ça a l’air cool, mais comment ça marche ?
J’ai dit que la Pandora offrait un environnement de bureau classique. En effet, le system d’exploitation de la bête est une version un peu modifiée d’Ångström-Linux, une distribution de Linux destinée aux machines peu puissantes.
Ohlala, Linux tu dis ? Mais c'est moche, ça marche pas et faut tout faire en ligne de commandes ! Beurk !
Eh non, je vous arrête tout de suite : Linux EST simple à appréhender. Déjà, nous ne sommes plus en 1998 et Linux peut se montrer sous la forme d’un bureau comme on le connaît sous windows ou mac, et ensuite, la version de la Pandora est ENCORE plus simple à utiliser ! J’y reviens dans 1 minute.
Un bureau Linux donc, mais ce n’est pas tout ! Il est aussi possible d’utiliser la Pandora uniquement avec une interface simpliste qui présente les différentes applications disponibles par catégories (jeux, applications, internet, chat, multimédia…). Ça c’est pour l’utilisation mono-tâche : je veux juste jouer à un jeu, ou un emulateur, ou utiliser une appli particulière sans avoir besoin du reste. Minimenu est parfait pour ça.
J’ai dis que le système d’exploitation avait été légèrement modifié pour la Pandora. L’ajout majeur, c’est la façon dont sont gérés les programmes. Sur windows pour installer un programme, on télécharge l’installateur, on l’éxécute, on choisit où l’installer et tout et tout, c’est parfois compliqué. Sur les versions les plus répandues de Linux, on cherche le logiciel que l’on veut installer dans la logithèque, on clique sur « installer » et il est prêt à l’emploi.
Sur la Pandora, les logiciels se présentent sous la forme d’un seul fichier d’extension pnd, par exemple : firefox.pnd. Pour installer une application sur la Pandora (Steve Jobs a décreté que le mot « application » était la nouvelle norme, je vais donc utiliser principalement ce mot là …
), rien de plus simple : je vais la chercher sur le Pandora App Store et je l’enregistre sur ma carte SD. Je rentre ma carte SD dans la Pandora, et les applications apparaissent immédiatement sur le bureau ou dans le menu ! Biensûr comme la mémoire integrée est limitée (512MB), elle est principalement reservée à l’OS et toutes les données de l’utilisateur ont interêt à êter stockées sur ses cartes SD. De plus, il est tout à fait possible de telecharger une appli depuis la Pandora directement.