Hawaii, dada, foot fifilles, ça c'est du week-end !

Pour commencer le petit rappel pour ne pas oublier Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, les deux journalistes de France Télévision, et leurs accompagnateurs retenus en Afghanistan depuis bientôt 300 jours.

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Ça c’est du week-end ! Un week-end placé sous le signe du foot fifilles, du dada et bien entendu de l'Ironman d'Hawaii. 

On commence par les fifilles. Forcément. Samedi, direction Montesson, au bout du monde (ou presque) pour un match de Challenge de France (l’équivalent de la Coupe de France pour les femmes). D'un côté Montesson donc où évolue Mel, ma meilleure amie, et de l'autre Nanterre, deux équipes de Promotion de Ligue, le plus bas niveau du foot féminin. Dimanche, nouveau tour en moto pour aller à Juvisy voir Juvisy – Lyon le match au sommet entre les deux meilleures équipes de D1 où évoluent quasi 90% de l’équipe de France. Le grand écart en 24 heures. Grand écart au niveau football mais la même détermination et le même plaisir à jouer (même si c'est toujours étonnant de voir des filles arriver trankillou 10 minutes seulement avant le début du match...). Car pour moi, c'est bien là le plus important. Evidemment, techniquement, physiquement etc, ça n'a pas grand chose à voir. Mais peu importe. Voir sur le même terrain la mère, gardienne, et la fille, avant-centre, comme c'est le cas à Montesson, voilà qui me plait bien et qui symbolise l'esprit du sport. 

Pour parler plus technico-tactique, je suis sorti impressionné par la puissance de jeu des Lyonnaises. Sauf cataclysme, les autres équipes de D1 devront très probablement se battre pour la deuxième place du Championnat. Avec un effectif composé exclusivement ou presque d'internationales et une richesse de banc incroyable, comment rivaliser ? D'autant plus avec le retour des Etats-Unis de Camille Abily et de l'une de mes super chouchoutes, Sonia Bompastor. Au passage, ça m'a fait bien plaisir de regarder le match avec mes copines de l'équipe de France d'autrefois, Sandrine Roux, Peggy Provost et Stéphanie Mugneret-Beghé. Un bien beau week-end sous le soleil.

Pour tout savoir sur la journée de D1, la brève de lequipe.fr ICI Photo www.footofeminin.com, THE site pour tout savoir sur le foot fifilles.

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Je passe au dada. Pffff ces compètes avec décalage horaire, c'est tuant (à Lexington, aux Etats-Unis en l'occurrence). Mais il était hors de question d'attendre les rediffs du matin pour suivre ces Jeux Mondiaux Equestres (en dada, ces Mondiaux n'ont lieu que tous les quatre ans et constituent donc un réel temps fort). Résultat : des nuits passées devant Equidia jusqu'à 4 heures du matin (merci et bravo au passage à toute l'équipe d'Equidia, Céline, Kamel et tous leurs compères pour nous avoir permis de suivre tout ça). Mais dieu que ça valait le coup ! Point d'orgue de cette semaine, la médaille d'argent de notre équipe de France de saut d'obstacles. Emmenée par le n°1 mondial Kevin Staut, la cavalerie tricolore avec Olivier Guillon, Patrice Delaveau et Pénélope Leprévost a assuré grave comme disent les jeunes. Derrière une Allemagne redevenue intouchable, les Bleus ont multiplié les beaux parcours pour aller chercher cette breloque que tout le monde espérait après deux dernières saisons pleines de promesses.

Ce qui est remarquable dans tout ça, c'est que ces cavaliers ont joué le jeu de l'équipe de France depuis des mois, parfois au détriment de leur intérêt financier personnel (je vous rassure, ils ne sont pas trop à plaindre quand même). Bravo aussi à l'équipe de France d'endurance pour sa médaille d'argent et à Nicolas Andréani, en bronze en voltige.

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Et pour finir, l'Ironman d'Hawaii ! Là encore, impossible de manquer ce rendez-vous annuel incontournable, même si ça signifie nuit passée devant l'ordi pour la retransmission sur le web. Hawaii, c'est mythique et même si je n'aurai jamais le niveau pour décrocher ma qualification, ça fait rêver le petit triathlète que je suis.  J'avoue, la partie vélo sur les longues lignes droites, j'ai un peu de mal à ne pas sombrer... Heureusement, cette année, le dada a permis de tenir bon. Et cela aurait été dommage de ne pas tenir avec la superbe lutte entre les cadors sur le marathon. C'est finalement l'Australien McCormack qui s'est imposé avec notamment un marathon couru en 2h43' !  Côté français, bof bof pour Patrick Vernay, 19e au final, trop pénalisé par une décevante natation. Bravo en revanche à Trevor Delsaut, de La Rochelle, étudiant de 25 ans, qui termine 22e au scratch et premier amateur. Prometteur même si la marche qui le sépare des premiers est forcément la plus difficile à gravir. La news compte-rendu ICI.
Je vous recommande aussi un article conseillé par Cécile rédactrice en chef de Running pour Elles et du site www.courir-au-feminin.com, parue sur Harriett Anderson, une "demoiselle" de 74 ans qui participait à l'Ironman. L'an dernier, après s'être fracturée la clavicule en vélo, elle avait terminé sept minutes avant la dead line. Elle a fait mieux cette année en bouclant les 3,8km de natation, 180km de vélo et le marathon en 16h20'30''... A 75 ans, s'il vous plait ! Article ICI (merci Cécile)

J'en profite pour revenir sur un petit incident dont mes "amis facebook" ont été témoins au sujet de ma chronique de la semaine dernière consacrée justement à Hawaii (lien ICI). Juste pour info, toutes les news que je fais paraître sur lequipe.fr (trail, triathlon, hockey, rink, foot féminin, etc.) ne font pas partie de mon boulot. Je ne suis pas payé pour ça et personne ne viendra me reprocher quoi que ce soit le jour où j'arrête. Si je prends de mon temps pour le faire en plus de mon réel taf, ce n'est pas pour avoir des mercis (j'ai passé l'âge) mais parce que j'ai envie que l'on parle de ces sports et de ces sportifs qui méritent avant tout le respect. Même si je suis salarié par L'Equipe (et non pas par lequipe.fr qui est une société différente avec une rédaction différente basée dans un autre lieu que nous), ayant un accès facilité au site de lequipe.fr, j'en profite. D'autant plus que contrairement au papier, je ne suis pas limité par la place.

Evidemment, je ne suis pas exhaustif... Je ne passe pas 24h/24 devant mon ordi (même si ce n'est pas loin) et il m'arrive de prendre des jours off. Alors forcément quand je lis certaines remarques, du genre "ton papier il est bateau, mais on s'en contentera" suivi peu après de "t'as l'esprit étriqué", ça m'agace. Que l'on trouve le papier bateau n'est pas le problème (j'en suis conscient mais c'est aussi cela que le lectorat non initié au triathlon attend) mais la façon de le dire en est un. Surtout par quelqu'un qui ne comprend pas que l'objectif d'un site comme lequipe.fr est aux antipodes d'un site spécialisé comme le sien. On a aussi le droit de ne pas aimer L'Equipe. Mais personne n'oblige quiconque à le lire. Et désolé pour ce monsieur, qui ferait bien de sortir du milieu du triathlon pour se rendre compte de la réelle place du tri dans le sport en général, si mon papier "bateau" sera dix fois plus lu que son article sur son site dont je me garderai bien de faire la pub... malgré toute la passion et l'investissement de son auteur (même si tous ne lisent pas le triathlon, avec 6,2 millions de visiteurs uniques par mois sur lequipe.fr et des journées à près de 2 millions, ça fait quand même une belle exposition). Donc, à l'unanimité avec moi-même, je déclare une suspension de deux mois du triathlon sur lequipe.fr, excepté bien sûr la finale Xterra pour des raisons plus personnelles (la saison étant de toute façon terminée, ça n'a pas grande importance... je fais comme les fédés qui suspendent hypocritement les dopés pendant les trêves) ! Je sais, ça fait caprice, mais j'assume et m'en fous !

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Comme promis à Sophie dans les commentaires de la news précédente, je reviens sur Thomas Voeckler. Pour ceux qui n’ont pas suivi, Voeckler est un coureur cycliste. L’un des meilleurs Français. Il appartenait à l’équipe Bbox Bouygues-Telecom dirigée par Jean-René Bernaudeau. Ces derniers mois, Bernaudeau était à la recherche d’un repreneur pour son équipe après le retrait de Bouygues. Sachant que sa présence quasi indispensable auprès de Bernaudeau était un gage de succès dans cette quête d’un nouveau sponsor, Voeckler, fidèle à son directeur sportif, a retardé au maximum les négociations avec les équipes qui le sollicitaient, notamment Cofidis qui lui proposait même un contrat plus lucratif. Tout ça pour sauver son équipe. En gros, il a privilégié le sort de ses équipiers dont beaucoup se seraient retrouvés au chômage, à son propre intérêt personnel. Et le miracle a eu lieu avec la signature d’un partenariat avec Europcar. « Je sais que j'ai fait le bon choix, a-t-il déclaré sur le site d’Eurosport (itv complète ICI). J'ai reçu énormément de messages de remerciement des coureurs, du staff et de tout l'encadrement de l'équipe. Je n'ai pas gagné une course mais j'ai vraiment l'impression d'avoir servi à quelque chose dans cette affaire. Si j'avais fait le choix contraire, je m'en serais voulu toute ma vie. »

Pour répondre à Braziou qui souligne que Voeckler a refusé sa sélection en équipe de France pour les Mondiaux, je soulignerai que dans ce cas, je ne suis pas choqué. Là encore, je préfère mettre en exergue le fait que c’était avant tout pour sauver une équipe alors qu’à titre perso, il pouvait tranquillement poursuivre sa carrière. Bravo donc à M. Voeckler et... merci à Sophie pour sa remarque.

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Pour conclure, bravo à Mamzelle Peg pour son premier but de la saison sous les couleurs de Mériganc en hockey sur gazon fifilles. D'ailleurs petite nouveauté, à lire tous les lundis sur lequipe.fr, le résumé de la journée hommes et femmes (vu que je ne fais plus le triathlon, ça me laisse du temps...)... Lire ICI