J'ai donc découvert Pénélope Bagieu également par le biais de cette autre BD, Joséphine, qui compte aujourd'hui 3 tomes (mais je n'ai lu que le premier).
4e de couverture : Joséphine a "la trentaine", n'est pas mariée, n'a pas d'enfant, mais elle a un chat. Elle est blonde et menue (du haut en tout cas), et un jour elle se mettra au sport. Elle travaille dans un bureau avec plein de gens qui ne connaissent pas son nom, mais remarquent ses achats compulsifs. Elle se fait harceler par sa gardienne, ses parents ne sont pas vraiment des cadeaux, sa sœur parfaite lui donne des leçons de vie, mais heureusement, il y a Rose et Cyril, ses meilleurs amis, toujours solidaires et attentifs à ses malheurs. Finalement, il ne lui manque pas grand chose, à part peut-être l'homme idéal, pour pouvoir faire des courses pour deux, imaginer des soirées torrides et partir en week-end romantique. En attendant, elle pleure devant des films à l'eau de rose et suit une psychanalyse avec son esthéticienne !
Avec un peu de Pénélope (ça sent le vécu) et un soupçon de Bridget Jones, cette Joséphine est l'incarnation de la célibataire trentenaire, pas du tout célibattante, un peu (beaucoup) looseuse sur les bords mais terriblement attachante. Elle est loin d'être parfaite, se coltine une famille gratinée et reste indécrottablement romantique, malgré quelques fautes de goût...
J'aime beaucoup l'évocation du sport (ennemi radical) qui me parle assez ;-), ainsi que la figure du chat, compagnon du quotidien, animal consolateur et également symbole de cette vie de célibataire forcée.
Cette BD est également conçue sous la forme d'une succession de scénettes du quotidien, un peu plus fouillées toutefois que dans Ma vie est tout à fait fascinante, mais toujours sur un ton drôle et ironique. Cela se lit également très bien et très vite. Je n'ai pas encore lu la suite (j'attends que ce soit édité en Livre de Poche) mais ce premier tome donne envie de continuer à suivre les pérégrinations de cette Joséphine.