Mettre en page la poésie a toujours été un travail plus important que pour un simple texte en prose. Et bien souvent, les éditions numériques d’ouvrages de poésie font pâle figure à côté de leurs homologues papiers. La rédaction de Publishers Weekly s’est amusée à poster sur son blog un exemple d’édition numérique ratée. Il s’agit de la dernière édition du recueil de poèmes de Allen Ginsberg, visiblement acquis sur le Kindle Store. Le mise est en page est loin d’être à la hauteur comparée à la version papier.
Version numérique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir
La version papier du même ouvrage
Il ressort de manière flagrante que les équipes numériques de l’éditeur en question n’ont pas encore une maîtrise optimale des outils numériques et du rendu de leurs oeuvres.Visiblement, personne n’a vérifié la mise en page finale de l’ouvrage. Ce cas pose, de nouveau, le problème de la qualité des fichiers numériques commercialisés. Est-ce qu’un éditeur accepterait de vendre en papier un titre avec une telle mise en page? Il serait regrettable de concevoir l’édition numérique comme un sous-produit.
Cher M. Fournier,
quand on "pense papier", généralement, on pense à une surface rectangulaire, avec une marge en haut, en bas etc..
Mais dites moi, cette définition à l'air de répondre aussi à celle d'un écran ?
Et quand à la notion de "copie", tous les artistes commencent leur carrière en "copiant", en s'inspirant.
J'ai bien peur de ne pas trouver votre pensée très aboutie.
Peut-être considérez-vous les réponses interactives comme un sous-produit des réflexions constructives ?
(Je vous taquine)