C'est avec ce premier roman que j'ai inauguré mon nouveau reader. Un billet viendra bientôt pour un premier bilan, pour l'instant j'avoue que je suis plutôt convaincue.
Mais revenons à nos moutons, et à Asimov pour être plus précis. J'avais beaucoup aimé le premier tome, et mis un peu de temps à enchaîner avec le deuxième. Je n'avais plus vraiment les idées nettes, mais la narration a fini par avoir raison de moi, et je me suis replongée dans ce bain intergalactique avec grand plaisir.
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Tandis que les crises qui secouent l'Empire redoublent de violence et annoncent son effondrement définitif, la Fondation créée par le psychohistorien Hari Seldon pour sauvegarder la civilisation devient de plus en plus puissante, suscitant naturellement convoitise et visées annexionnistes. En tout premier lieu, celles de Bel Riose, jeune général qui voit dans les secrets détenus par la Fondation le moyen de monter sur le trône. C'est alors qu'apparaît un mystérieux et invincible conquérant, surnommé le Mulet, que le plan de Seldon n'avait pas prévu...
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Suite logique du premier tome, on retrouve ici une narration organisée autour d'une nouvelle crise de Seldon. On a vite compris le principe, on se plonge dans la lecture en essayant de rattraper mentalement les années perdues : sans demander une gymnastique mentale trop compliquée, il est quand même bon d'être plutôt réveillé lorsque qu'on lit Fondation et Cie. De sauts dans le temps à d'autres sauts dans le temps, parfois c'est un peu dur de se repérer.
Mais ce premier écueil surmonté, j'ai retrouvé avec plaisir un style particulièrement agréable à lire ; une imagination foisonnante ; un univers qui s'enrichit, se développe et se complexifie au fur et à mesure des pages. La première partie m'a franchement emballée. Si seulement la vie pouvait aussi est constituée des crises de Seldon qui ne peuvent que se résoudre seules et pour le mieux, ça serait super cool!
La deuxième partie m'a un peu moins enthousiasmée. Elle est beaucoup plus longue pour commencer, parfois un peu trop. J'avais particulièrement apprécié cet espèce d'assemblage de nouvelles que constituait le premier tome, et je pensais qu'il en serait toujours autant. C'est un peu bête, je le reconnais ; normalement je suis la première à aimer me faire surprendre par un auteur. Sur ce coup là, ça n'a pas vraiment été le cas ; je m'attendais à d'autres crises, et non! L'histoire en elle-même ne m'a pas déplue, mais j'ai moins accroché que pour les autres. Le bouffon du Mulet, par exemple, m'a plus agacée qu'autre chose. Je pense que ce qui m'a dérangé c'est que l'auteur implique d'un coup tout un tas de personnages, alors qu'il nous avait plutôt habitués à de petits groupes. Par ailleurs, les dernières pages m'ont un peu laissées sur ma faim. Nuançons : vu comme ça, ça a l'air pas super tip top, mais j'ai tout de même dévoré cette seconde partie. Voilà ce qui arrive quand on met trop de temps à faire un bilan d'une lecture ; les impressions qui se dégagent ne sont plus les mêmes qu'au cours de la lecture.
En bref, c'est toujours aussi sympa à lire ; la première partie est top, la deuxième un peu moins, mais je ne désespère pas retrouver un peu plus de plaisir de lecture pour le troisième tome.