Le secrétaire d’Etat chargé du commerce reconnaît le caractère innovant des applications E-Commerce de 3 Suisses, motorisées en grande partie par Compario.
Hervé Novelli est venu aux 3 Suisses découvrir la vente « sans distance »
Vous connaissiez le e-commerce ? Le 29 septembre dernier, le secrétaire d'État Hervé Novelli est venu à Croix découvrir auprès des 3 Suisses le commerce ubiquitaire. Ou comment les acheteurs révolutionnent, encore, leur façon d'acheter.
Elle sortira dans quelques semaines. Sur l'application mobile des 3 Suisses, on peut commander les produits du site (et a fortiori du catalogue), suivre ses achats, localiser les relais colis, recevoir un magazine qui décrit les coulisses des 3 Suisses, de la conception des vêtements à leur distribution... On appelle cela du « commerce ubiquitaire » ou même « commerce sans distance », en référence à la VAD qui s'est transformée au pas de charge.
Hier, le secrétaire d'État au commerce, a pu voir comment 3 Suisses international, le premier à avoir son site marchand, envisageait cette proximité : en développant ces supports mobiles, en animant son site en fonction des habitudes d'achat, en permettant aux internautes, habitués des communautés façon Facebook, d'entrer directement avec ceux qui font vivre la marque et ses produits.
Tendances lourdes
« Je suis venu voir une entreprise qui anticipe les grandes mutations », résumait-t-il après une visite du plateau Web de l'entreprise.
« Avec 70 000 sites marchands et 30 millions d'e-acheteurs, c'est une tendance lourde et il est important que les entreprises puissent en profiter au mieux. » Cette évolution génère des enjeux, que Denis Terrien, le patron de 3 Suisses International (écoutez notre interview audio), a soumis au secrétaire d'État. « Il faudrait nous accompagner dans la mutation des compétences internes », a-t-il indiqué en priorité, soulignant le travail déjà opéré avec l'État et la Région. Cela, Hervé Novelli l'a résumé en constatant qu'« en économie, rien n'est immuable. Des emplois qui disparaissent, d'autres qui se créent ».
Le bassin roubaisien, dépendant de cette activité, n'a pas encore vu les plateaux de la balance s'équilibrer. Les qualifications doivent changer et le développement de leaders dans le e-commerce ne peut se faire, selon Denis Terrien, « sans une formation universitaire adaptée. Le groupe a pris sa responsabilité en cofinançant des masters », mais il faudrait faire davantage. Y compris en matière de flux, physiques (infrastructures de transports) ou numériques (autoroutes de l'information), sans lesquels ce nouveau commerce n'est rien.
Source : La Voix Eco
A lire également, l’article de Nord Eclair «Hervé Novelli salue le « fascinant » pôle e-commerce de Lille».