Genre: action
Année: 1992
Durée: 2H05
L'histoire: L'inspecteur de police John McClane piste des inconnus dans un aéroport. Rapidement, les passagers d'un avion, dont la femme de McClane, sont pris en otage par de mystérieux soldats, et n'ont plus que 58 minutes pour vivre.
La critique de Eelsoliver:
"58 minutes pour vivre" est le deuxième épisode de la saga "Die hard", mais c'est aussi le plus anecdotique tant ce second volet semble être une transposition du premier.
A la différence près que l'action ne se situe plus dans un immeuble gigantesque mais dans un avion pris en otage. Le réalisateur du premier opus, John McTiernan n'a pas repris du service. Et ça se voit!
Remplacé par Renny Harlin pour l'occasion, ce dernier livre malgré tout un film d'action honnête dans lequel on retrouve avec plaisir le policier John McClane.
Et rassurez-vous, le célèbre inspecteur n'a pas changé. Il est toujours fâché avec sa femme, et il est toujours aussi timbré!
Bien sûr, dans "58 minutes pour vivre", on aura encore le droit à quelques scènes d'action phénoménales retrouvant parfois la nervosité du premier.
Malheureusement, ce deuxième volet peine à commencer et parvient rarement à passionner. Uniquement pour les fans invétérés de la franchise.
Note: 11/20
La critique de ClashDoherty :
En 1990, Renny Harlin (réalisateur capable du pire - L'Île Aux Pirates - comme du moins pire - Au Revoir, A Jamais, que j'ai toujours aimé mais qui est, je le concède, très moyen), et dont le meilleur film est Cliffhanger avec Stallone, Renny Harlin, donc, nous offre 58 Minutes Pour Vivre, deuxième volet de la saga Die Hard, interprétée par Bruce Willis dans le rôle de John McClane, policier new-yorkais toujours là où il ne devrait pas être, seul contre une horde de méchants, et vraiment dur à cuire et à tuer (titre original de la saga). Egalement interprété par Bonnie Bedelia, Franco Nero, William Atherton, William Sadler, Dennis Franz, Reginald Veljohnson, Fred Dalton Thompson et John Amos (John Leguizamo et Robert Patrick tiennent de petits rôles), le film est musclé, rempli d'action, d'humour et de suspense.
Mais c'est aussi le moins bon de la saga, Eelsoliver l'a dit dans sa critique plus haut, et je me range vraiment de son avis. Certes, depuis, on a eu droit à un quatrième film en 2007 (Die Hard 4 : Retour En Enfer, par Len Wiseman), et ce quatrième film n'arrive pas non plus à la cheville des deux meilleurs volets (ceux faits par McTiernan), mais il reste quand même meilleur que 58 Minutes Pour Vivre. On cherche encore, d'ailleurs, l'explication du titre français, pourquoi ces 58 minutes qui ne sont abordées nulle part (ou alors j'ai les portugaises ensablées à chaque fois que je regarde le film) dans les dialogues. Le titre original est Die Hard 2 : Die Harder, autrement dit, aucune précision de ce timing de 58 minutes dans le titre original.
Sinon, bien que le moins bon de la franchise, le film se paie le luxe de posséder, encore une fois, des dialogues/punchlines irrésistibles (Quand est-ce que j'aurai droit à un Noël normal, bon Dieu ? Dinde aux marrons, sapin, cadeaux...mais non, on est tellement mieux dans une putain de conduite d'aération ! ou bien Ca fait chier d'avoir toujours raison !, quand McClane se rend compte que son pressentiment d'un gros bordel en plein aéroport de Dulles (Washington DC) s'avèrera justifié). Les acteurs sont bons, à commencer par Willis, Nero et Franz (qui, dans le rôle de Lorenzo, chef de la police de l'aéroport totalement borné, est impayable). Niveau scénario, c'est, reconnaissons-le, faiblard, une accumulation de scènes d'action franchement bien foutues, toutes ne se passent pas dans l'aéroport (enfin, 95% d'entre elles, si) par ailleurs. Mais l'histoire est faiblarde. De toute façon, le film semble un peu bancal, largement inférieur aux autres, mais d'un niveau quand même foutrement supérieur à pas mal de films d'action de la même époque ou d'une époque plus récente. Bref, même quand c'est moyen, Die Hard, c'est vraiment bien, d'où ma note meilleure (de 2 points) que celle d'Eelsoliver.
Note : 13/20