A la suite d’une erreur commise par un membre du gouvernement grec, un énorme scandale concernant la législation des jeux a éclaté. Cela pourrait avoir pour effet le recul de la libéralisation du marché des jeux en ligne en Grèce.
Le 21 septembre, le ministre grec de la privatisation, Georgios Christodoulakis, a envoyé son analyse résultée de la consultation ouverte sur la réglementation grecque des jeux. En fin de compte, la décision de Christodoulakis ne faisait que favoriser un système d’octroi de licences par lequel l’OPAP, la compagnie qui détient actuellement le monopole, agirait comme un “médiateur” entre les offres et l’attribution des licences.
Le mois dernier, le gouvernement grec a publié un projet de loi sur les jeux en ligne, présentant trois nouvelles options à prendre en considération: le modèle français prévoyant un nombre illimité de licences; l’octroi d’un nombre limité de licences; le modèle ayant l’OPAP au centre de toutes les activités d’octroi de licences.
Il n’est pas donc surprenant que Christodoulakis a retenu le plan OPAP. Il s’est même avéré que son rapport avait été écrit par un employé OPAP! Quelqu’un du journal Proto Thema a simplement ouvert les “propriétés du document” pour trouver le nom de l’employé OPAP en tant qu’auteur du rapport et l’acronyme “OPAP” dans le titre du document.
Le gouvernement nie ces accusations, prétendant que le modèle du rapport a été copié à partir d’un fichier PDF et que le nouveau document avait retenu les informations de l’original.
Personne ne peut dire ce qui va résulter de cette prétendue collusion, mais le calendrier de la libéralisation du marché grec a certes été retardé. Et puis, il y a la question de l’amende de 32 000€ par jour infligée par la Commission Européenne au gouvernement grec…