« G.L.OW. » est très classique, et il fait donc le plus grand bien. Il possède un son proche de certains morceaux de Mellon Collie And The Infinite Sadness, à savoir, l’apogée des Smashing Pumpkins. En un peu plus de trois minutes, le groupe nous redonne l’impression d’être à la grande époque : là où ça devient un très bon point, c’est quand on pense à Zeitgeist, le dernier album, qui manquait souvent d’atteindre son but, voire ne possédait carrément pas de personnalité sur pas mal de titres. « G.L.O.W. » aurait pu et dû figurer sur Zeitgeist, à la place de certaines grosses erreurs (de production ou de composition selon les morceaux).
En face B, « SuperChrist » rappellera encore la grande époque. Cette fois-ci, c’est Siamese Dream qui semble se réveiller, nous réveiller. Sept minutes de rock dans tous les sens, avec un Jimmy Chamberlain en aussi grande forme que jamais.
C’est absolument classique pour du Smashing Pumpkins, mais en cette fin d’année 2008, quelle belle surprise de les voir en aussi grande forme et capables de nous donner pour notre argent, pour argent.
Si Zeitgeist était un album mitigé, avec du très bons et du très (très) mauvais, l’EP 4 titres American Gothic d’abord, le single deux titres G.L.O.W. ensuite, confirment que ce qui restera sûrement le dernier opus studio du groupe aurait pu être beaucoup plus concis et précis, pour terminer sur un très bon album.
Ce single est en tout cas très bien nommé.
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