Les programmes diffusés par la télévision sont de trois types, le récurrent avec les séries – par exemple - qui apportent chaque semaine leur nouvel épisode, l’occasionnel comme les films et enfin ce que j’appellerais « le picorage » c'est-à-dire des émissions ou des bribes d’émissions que je regarde par-ci, par-là, quand l’envie ou le temps m’en donnent l’occasion.
Cette semaine dans la catégorie « récurent » je n’ai pas loupé lundi sur France2 la série
Castle. D’abord parce que c’est une très bonne série (deux excellents épisodes ce soir) et surtout parce que c’était aujourd’hui la fin de la Saison 1. Cette Kate Beckett ne sait pas ce qu’elle veut, c’est tout le problème car ce soir si elle s’était décidée quelques minutes plus tôt pour dire u mot aimable à l’écrivain nous aurions assisté au grand emballage avec Castle et la série était définitivement close. Les scénaristes qui savent être finauds quand leur gagne-pain en dépend, ne l’ont pas entendu de cette oreille. D’où la Saison 2 que nous attendons maintenant avec impatience. De même mardi, je ne pouvais louper sur ARTE,
Les Tudors. La Saison 2 vient de s’achever en apothéose,
Anne Boleyn est exécutée ainsi que ses prétendus amants, ce soir le bourreau n’a pas chômé et le billot est encore humide et gluant à l’heure où j’écris. Je résume, deux femmes décédées en deux saisons, sachant qu’Henri VIII s’est marié six fois et que la série complète comporte quatre saisons, il va falloir accélérer le rythme ! Jeudi soir sur France5, l’émission littéraire en direct de l’aimable François Busnel
La grande librairie. L’invitée prévue,
Virginie Despentes s’est fait porter pâle mais
Raymond Depardon est là avec trois autres écrivains et contrairement à la semaine passée, ce soir le dialogue et les sujets abordés sur un fond social rendent l’émission chaleureuse et particulièrement profonde.
Dans la catégorie occasionnelle, mercredi sur France5 j’ai renoué avec plaisir avec
La maison, le magazine dédié à la maison (sans blague !). Ce soir maisons normandes qui font rêver, designers et récup’ qui font sourire, ou bien encore, savoir ranger, pour les bordéliques. Ensuite j’enchaîne avec
Silence, ça pousse ! le magazine consacré aux plantes (Heu ? Ils sont balèzes sur France5 pour les titres d’émissions !). Je plaisante, mais je trouve les deux présentateurs absolument formidables, les réparties fusent comme au théâtre et les sujets sont plaisants, jardins magnifiques ou focus sur une plante ou un légume (la tomate aujourd’hui) intéressant. Vendredi sur M6 je me replonge dans
NCIS:enquêtes spéciales, série que j’ai beaucoup aimée jadis mais dont je me lasse désormais. A ma décharge, nous en sommes à la Saison 7 et ça commence à faire une éternité, comme de plus la chaîne nous assomme d’autant de publicités que TF1 et que la série est diffusée avec des éclats de musique assourdissante, je fréquente de moins en moins Gibbs et sa bande. Samedi le football m’appelle sur TF1,
France/Roumanie en éliminatoires de l’Euro 2012. Les traces tangibles de la reconstruction sont en marche, même si j’ai encore longtemps souffert comme sous l’ère de « l’Autre » dont on ne dira plus le nom, les Bleus ont néanmoins réussi à s’imposer et marquer deux buts dans les dernières minutes. Il ne fait pas bon être Roumain dans la France d’aujourd’hui. Du coup nous voici premiers de notre groupe ! Dimanche soir, je termine la semaine sur ARTE avec un film de Douglas Sirk,
Ecrit sur du vent (1956) avec
Rock Hudson et
Lauren Bacall. Un frère et une sœur se détruisent et provoquent le désespoir autour d’eux ; lui est ivrogne et impuissant, elle est nymphomane. Je ne suis pas fan de Hudson que je trouve assez fade comme acteur, mais Bacall et Sirk au générique, il n’en fallait pas plus pour moi.
Troisième catégorie, les émissions que je regarde parfois ou dont je suis quelques extraits. Jeudi sur France5 le très bon talk-show quotidien d’Alessandra Sublet
C à vous à 19h. La séquence musicale en fin d’émission valait de tendre l’oreille,
Cindy Lauper accompagnée uniquement par un pianiste, chante un blues de son dernier album et l’incontournable
True Color. Excellent. Samedi après-midi j’ai suivi la fin du match de rugby
Clermont/Saracens sur France2 et vers 19h30 un
ARTE Reportage passionnant sur les mouvements ultra-libertaires aux Etats-Unis qui fichait la trouille.
Castle et Les Tudors qui s’achèvent la même semaine, c’est un peu perdre père et mère en même temps. Comment l’orphelin va-t-il s’en sortir, c’est sur cette interrogation existentielle que je vous quitte. Pour la réponse, je vous propose de revenir ici, lundi prochain. Si vous le voulez bien.