Ministre d’ouverture … quel drôle de terme, le mot « ouverture » serait plus juste s’il était « débauchage », ou « revirement ».
En effet, ces personnages qui sont allés dans un gouvernement de droite avec des idées de gauche, on semble t’il laissé souvent leurs idées au vestiaire.
Si on analyse ces trois dernières années, on s’aperçoit qu’ils sont allés à droite pour endosser les habits de droite, même si parfois il leurs reste quelques bribes du passé.
De Fadela Amara à Bernard Kouchner qui démissionne sans démissionner, qui comme sa collègue assure le président de son total soutient et fidélité.
Où est l’ouverture?
Eric Besson est maintenant le numéro 2 de l’UMP, carrière foudroyante à droite qui doit faire bien des jaloux au sein du parti majoritaire.
Arrivée janvier 2007, secrétaire général adjoint 18 mois après … c’est un bel objectif de carrière atteint
Où est l’ouverture ?
Il est sur qu’au PS, il serait encore dans un bureau à gratter du papier en tant que secrétaire national à l'économie.
Enfin, Jean-Marie Bockel ex PS aussi, devenu président de La gauche moderne, allié à l’UMP, au MoDem et au Nouveau Centre pour les élections municipales, est peut être le seul à avoir gardé quelques souches de son passé.
Ce n’est pas pour mettre ces politiciens en cause, mais pour voir avec le recul que l’ouverture n’est jamais réellement possible avec ses convictions, et qu’il faut comme le dit la phrase de Chevènement :
Fermer sa gueule ou démissionner.
En résumé, l’ouverture politique vu sous cet angle, n’est pas de l’ouverture, mais de l’engagement sous une seule couleur.
Ce n’est pas ce style de politique qui donne envie de soutenir une telle ou un tel dans sa nouvelle démarche.
Le remaniement approche, un de ces personnages va t-il essayer de revenir dans le giron originel, si c’est le cas, il semble difficile d’ouvrir les bras, ou alors ce serait vraiment piétiner la valeur politique !
Ce pas gauche vers droite, et le même que droite vers gauche, le retour après paraît impossible.