Bonjour à tous, lecteurs fidèles ! Cela fait un moment que nous n'avons pas fait une petite vidéo de la semaine. Je profite ainsi d'une petite pause dans mes travaux et recherches pour vous en publier une petite. Comme la majorité de l'enseignement supérieur français a repris les cours, il est de bon ton de se pencher un peu sur ces facultés, plus souvent présentes dans les médias pour les blocages que pour autre chose.
Et malheureusement, la vidéo que je vous montre ici ne met pas vraiment en valeur nos universités, une fois de plus. En effet, dans ce reportage on parle de l'orthographe et de la langue française, de plus en plus maltraitée dans nos facultés.
Le constat avait déjà été fait à l'école, voilà donc que le supérieur est concerné. C'est plus inquiétant encore quand on sait que les étudiants que nous sommes se rapprochent du milieu professionnel, qui nécessite un minimum de connaissances du français et de rigueur dans son utilisation. Des employeurs voyant des lettres de motivation ou des CV truffés de faute ne sont certainement pas enjoués à embaucher, même si parfois, le métier a peu de rapport avec la langue française. De même, certains étudiants se dirigent eux vers des métiers où la maîtrise du français est plus que nécessaire, quasi-vitale (enseignement, recherche, administrations et fonction publique...). Que deviendra le niveau si cela continue ainsi, si même la faculté est touchée par ce syndrome ? Je pense pour ma part qu'il est également plus difficile de réapprendre le français pendant le supérieur, du fait de l'âge mais aussi l'environnement (se remettre à l'orthographe alors qu'on est en médecine n'est certainement pas une tâche aisée). Cela ne facilite pas non plus l'étude, pour les étudiants qui doivent replonger dans les BLED, puisqu'ils y perdent un temps d'étude précieux. D'où l'utilité de réhabiliter une école primaire se basant sur les savoirs fondamentaux, en augmentant si nécessaire le nombre d'heures consacrées au français. Car même si l'écriture SMS ou le manque de lecture joue sur le niveau de français, il y a aussi certainement une raison purement scolaire à ces lacunes qui traînent et finissent par jouer des tours dans la carrière professionnelle de certains.
A vous maintenant !
Vincent Decombe, qui espère ne pas avoir fait de faute dans son article, qui fait son mea culpa d'avance au cas où et qui décline toute responsabilité de faute à sa modeste condition d'étudiant.