La plume éprise : poème Paradis de métal

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Les anges ne pleurent jamais

Au dessus des berceaux

Pour les petites enfants

Dont les parents se perdent.

Ils attendent là-haut

Dans ce ciel de plomb

Et observent les hommes.

Yeux de verre

Coeur d'acier

Ils ne pleurent jamais

Et les amoureux

Les implorent en vain

Ils n'ont pas de pitié.

D'une beauté de marbre, froid comme lui,

Ils restent figés comme des statues sans visages

Et dorment d'un sommeil de pierre

Dans ce paradis en fer

Dans ce paradis de métal

Où les pommes sont d'or

Les rivières d'argent

Où le sang ne coule pas car il est en bronze.

Et de hautes grilles protègent

Le paradis de métal

Pas de vie

Ici

Pas d'enfant pas de rire

Ici

Le temps figé

Éternité

De ce paradis envers

Ce paradis en verre

Ce paradis enfer