Sugar Hill réalisé par Paul Maslansky en 1974 est un film qui flirte avec le fantastique, comme JD’s Revenge ou les fameux Blacula et Blackenstein.
Langston le propriétaire d’un club se fait tuer par des maffieux qui veulent faire main basse sur son établissement. Sa fiancée Diana Hill (que l’on surnomme Sugar) veut le venger. Elle reprend les affaires du club et fait appel à un de ses ex pour lui prêter main forte dans son entreprise. Celui-ci lui conseille d’aller voir Mama Matress, une prêtresse de Voodoo. Cette dernière l’emmène en forêt pour invoquer le Baron Dimanche (probablement le petit frère ou l’assistant du Baron Samedi), qui donne à Sugar Hill le pouvoir de commander sur les morts en échange de son âme. Elle va donc se venger grâce à une armée de zombie.
Le film est amusant, à mon avis essentiellement à cause des scènes de Voodoolywood qui n’arrêteront pas de faire marrer ceux qui ont ne serait ce que quelques notions basiques de ce que peut être le Voodoo. Quoique l’aspect des zombies est aussi assez divertissant. Je pense qu’on peut sans peine, pour occuper ses propres enfants en bas âge ou d’autres que l’on garderait pour une raison quelconque, récupérer deux vieux bas en laine de couleur verte, ayant appartenu à sa grand-mère, et coudre des paillettes argentées pour faire les yeux, se vêtir de haillons et marcher en boitant et en poussant des grognements dans toute la maison(Halloween approche ce n’est peut être pas une mauvaise idée).
Comme visiblement certains ne payent pas la pellicule ils peuvent se permettre d’en faire un tel usage.
La bande son n’est pas trop mal, à priori les zombies sont funky, mais je ne vois pas quel autre élément du film pourrait retenir l’attention, en dehors de Sugar évidemment.