Les différentes tentatives pour transférer la saga des Castlevania dans un univers 3D ont toutes échouées lamentablement, pour notre plus grand malheur. Mais Konami ne se décourage pas pour autant en réessayant une nouvelle fois au travers du studio de développement espagnol MercurySteam Entertainment et avec la participation de Hideo Kojima (Metal gear).
Très attendu par la communauté vidéoludique, Castlevania : Lords of Shadow à d’abord suscité de l’inquiétude auprès des fans de la saga 2D, avant de laisser place à de la curiosité voire de l’enthousiasme. La bête étant maintenant entre nos mains, sortons vite notre croix et partons à la chasse aux vampires. Ce test vous éclairera donc sur les qualités mais aussi les défauts de ce titre.
Réalisation
Ne le cachons pas plus longtemps, le rendu de ce Castlevania 3D est superbe.
Certes, nous évoluons dans des décors pré-calculés, mais ils possèdent tous un véritable cachet et un charme que l’on retrouve dans peu de jeux actuellement.
Les animations de Gabriel (le héros) et des différents protagonistes que nous rencontrons sont plutôt réussis à un personnage près… la chère et tendre de Gabriel.
D’ailleurs, il faut bien avouer que le héros incarné à une morphologie assez atypique… c’est une montagne de muscle avec une tête minuscule comparé au reste.
M’enfin, cela ne dérange pas tant que ca au jeu, mais c’est tout de même à signaler.
Les décors sont toux très variés (on n’a pas l’impression d’évoluer deux fois dans le même environnement) certains passages offrent même des points de vue dignes de cartes postales.
Bien évidemment, il ne soutien pas graphiquement la comparaison avec des Uncharted ou God of War, mais force est de reconnaitre que la qualité est là.
D’un point de vue purement technique donc, nous pouvons facilement accordé à Castlevania : Lords of Shadows la mention Bien.
Ambiance sonore
Dès le début et une scène d’introduction digne de grands jeux d’aventure, on se rend rapidement compte que ce jeu à une ambiance, une âme.
Les thèmes musicaux sont d’une rare qualité et rien n’est laissé au hasard pour nous plonger dans une quête gothique au milieu de vampires et licans.
Des thèmes dynamiques lors des phases d’action, des silences artistiques lors de phases de recherche, Castlevania propose sa propre identité sonore, et c’est un pur régal pour nos esgourdes.
Les différents doublages (anglais) sont également de qualité et cohérents.
Bref, une ambiance sonore de très grande qualité qui offre à Castlevania une identité à part.
Gameplay
Castlevania s’inspire de nombreux titres, récupérant le meilleur pour les manier à sa sauce.
Ainsi, dans la structure d’exploration et de combat, on retrouve assez nettement du Ninja Gaiden et du God of War.
Une touche pour un coup horizontal, une autre pour les coups verticaux, les combos se réalisent assez aisément et le joueur ne se sentira pas dépaysé.
Nous disposons évidemment d’attaques à distances (couteaux…) ainsi que du saut ce qui permet d’offrir une panoplie assez large d’enchainements possibles.
Mais Castlevania ne propose pas seulement des phases d’actions survitaminées.
Nous avons en effet régulièrement droit à de véritables passages plate-formes à la Tomb Raider.
Cela permet d’ailleurs de varier le jeu afin de ne pas lasser en ne proposant que de l’action.
Ces passages, certes assez simples, restent fort agréables et permettent de respirer.
L’ultime grande inspiration de Castlevania Lords of Shadow est sans conteste Shadow of the Colossus.
Sans trop vous en révéler sur cet aspect, sachez que ces passages sont dantesques et laissent une marque impérissable dans notre esprit de gamer.
Dantesque, c’est d’ailleurs le qualificatif qui correspond sans doute le mieux aux combats contre le différent boss.
En s’inspirant donc de grands noms du jeu vidéo, ce Castlevania aurait pu proposer un Gameplay batard et donc bancal, mais force est de constater que ce n’est pas le cas.
Bien que relativement simpliste et peu original, ce Castlevania offre un plaisir de jeu immédiat, et c’est bien là le principal.
Scénario
Assez conventionnelle, la quête de Gabriel ne restera pas vraiment dans les esprits.
Ce réel manque de fond dans l’histoire est heureusement rattrapé par une mise en scène de qualité relevant largement le niveau.
Reste néanmoins qu’on en attendait plus de ce point de vue là.
On se demande d’ailleurs par moment si l’on joue réellement à Castlevania, même si la fin arrive difficilement à créer un lien avec la saga originelle.
Dommage donc que ce critère soit plutôt bâclé.
Durée de vie
On accèdera à la scène finale après 15 à 20 heures de jeu, ce qui est plus qu’honorable pour un beat’em all.
Cependant, afin d’obtenir tous les upgrades, et pour les plus acharnés réaliser les 110 %, le joueur devra explorer de nouveaux les différents environnements du jeu.
Une durée de vie qui peut certes paraître artificielle, mais qui a au moins le mérite d’exister et permet de prolonger le plaisir pendant plusieurs heures supplémentaires.
4 niveaux de difficultés, des trésors à découvrir et 10 chapitres différents, Castlevania est généreux et on l’en remercie.
Récapitulatif :
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Castlevania : Lords of Shadow
XBox 360 / PS3 (testé sur XBox 360)
65 euros
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Points forts :
Ambiance
Durée de vie
Varié
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Points faibles :
Plutôt classique
Scénario pourri
Un Castlevania ?
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Note LE FLUX :16/20
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble