La flambée du prix du pétrole ne favorise pas la lutte contre la pollution atmosphérique

Publié le 03 janvier 2008 par Aurélia Denoual

Alors que la flambée du prix du pétrole, qui vient de franchir ponctuellement la barre symbolique de 100 $ le baril, encourage les pays développés à économiser l’énergie et à se tourner davantage vers le nucléaire et les énergies renouvelables, les pays en voie de développement rapide comme la Chine et l’Inde n’ont pas, dans l’immédiat, d’autres possibilités que de se tourner vers le charbon, bon marché et disponible en grande quantité.


Le charbon domine la production mondiale d’électricité, dont la demande va doubler d’ici 2030 tirées par la Chine qui construit l’équivalent de trois nouvelles centrales par semaine et par l’Inde.


Indépendamment de son prix, le charbon est plus facile à transporter que le pétrole et le gaz, ce qui le met à la portée des pays en voie de développement et offre, selon les estimations actuelles, 165 ans de réserves contre 40 ans pour le pétrole et 60 ans pour le gaz.