Dans un projet agile, le « pouvoir » du chef devient le « pouvoir » du groupe, puisque l’on instaure une auto-cratie pseudo-démocratique. Sauf que cette « démocratie » repose sur l’influence que chacun peut avoir (titre, prestige, aura, charisme, caractère, relations…). Que faire quand on sait que l’on a raison et que l’on ne sait pas convaincre ses collègues ?
- Se faire violence pour aller vers ses collègues
- Ecouter les autres et le leur montrer
- Envisager avec sincérité les autres alternatives
- Etayer son discours (de références, de preuves,…)
- Trouver des appuis
- Mettre de l’eau dans son vin, pour espérer faire avaler la coupe. Mettre du vin dans son eau, pour que cela serve à quelque chose
- Négocier point par point, savoir prioriser ses points
- Anticiper les objections
- Ne pas oublier pour qui l’on travaille (qui paye son salaire, qui paye la facture, qui finance le projet…). Ceci dit, un client vous sera gré de jouer le rôle de poil à gratter, si vous êtes habiles.
- Ne pas mettre les autres en porte à faux en leur absence
- Ne pas mettre les autres en porte à faux en public
- Etre irréprochable : on ne doit pas douter de la sincérité de la démarche
- Améliorer le crédit dont on dispose auprès de ses interlocuteurs
- Utiliser le système : prendre la parole en rétrospective, utiliser le bon sens, la bonne foi, puis s’appuyer sur le plan d’action établi.
- Revenir à la charge autant de fois que nécessaire, à chaque retrospective s’il le faut.
- Ne pas attendre de la reconnaissance ou des remerciements, viser juste l’efficacité.
Bref, la politique reste présente, elle se pratique dorénavant vers les côtés, en plus de vers le haut. On est loin des aspirations idéalistes du geek. On parle de guerilla facilitation, l’art de faire avancer les choses sans statut officiel.