Oui, bon, je sais, je ne poste pas grand chose en ce moment, mais j'ai des excuses. Je ne crois pas que soit en cause mon âge qui avance lentement mais sûrement -et avec une certaine régularité-, mais j'avoue accuser en cette rentrée 2010 une profonde fatigue et, j'ose le dire, un quasi épuisement. Il faut que je vous confie qu'être directeur d'une petite école sans décharge, ce n'est pas rien. Je dois gérer ma classe à plein temps (27 loulous et louloutes de cinq ans, même sympas, ce n'est pas rien) et en même temps m'occuper de la direction. Bref, je dois me dédoubler. Au passage j'affirme que c'est certainement une belle illustration de l'absence de conscience des cadres supérieurs de l'Éducation Nationale, qui enflent quotidiennement la liste de nos tâches sans jamais se poser la question de comment elles seront effectuées. Comme je n'ai pas le don d'ubiquité parfaitement conté par Marcel Aymé dans "Les Sabines", je dois bien prendre l'énergie nécessaire quelque part, et bien sûr c'est sur ma santé et mon temps personnel. Alors, évidemment, jouer de la guitare, ou poster ici quelques billets, c'est difficile quand on est endormi dans son canapé à 18h, les jambes gonflées d'avoir couru dans tous les sens, la tête dans le [CENSURÉ], et surtout complètement vide du moindre jus. Alors ouais, désolé, je fais ce que je peux, et pour l'instant je ne peux que peu.
Publié par
Pascal Oudot
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