Au moment où la bataille sur les retraites entre dans une phase décisive, dans le cadre d’une guerre elle beaucoup plus longue et incertaine (voir billet précédent), il semble que le manque d’imagination pour la contestation soit patent.
Le gouvernement compte dessus pariant sur l’asphyxie financière des grévistes et le découragement des marcheurs du weekend.
A une période où le capital détruit les emplois à une cadence accélérée , pour en recréer une partie de plus en plus réduite, mais ailleurs, la grève n’a plus guère d’impact. Hormis, peut-être, celle qui touche les réseaux (transport, énergie, communications,..) et encore.
Il nous faut imaginer d’autres moyens d’action. Pourquoi ne pas nous attaquer à la seconde chaine qui nous emprisonne, celle de la consommation. En faisant la grève de la consommation superflue.
Triple avantage : identification de la partie superflue de la consommation; économie financière au lieu de perte; pression mise sur certains des principaux moteurs de cette croissance qui nous détruit : grande distribution, prolifération des outils d’enfermement numérique, etc….
Dans une guerre il faut se donner les moyens de durer. Le capital se charge de détruire le travail et les emplois. Chargeons nous de détruire la consommation et commençons à penser à ce que nous ferons une fois libérés de ces chaines.
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