Mais que fait l'appeau lisse ? Où est la poulie ? L'appeau, la drisse ? Il roucoule, il roucoule, comment veux-tu que...
L'appeau...Tout est dans l'appelant, cette pauvre bestiole chargée malgré elle d'inciter ses congénères à se poser sur la cime des arbres pour se faire flinguer ensuite par un rugueux paloumayre planqué dans sa cabane de sniper.
Mais le pigeon ramier, lui, il a des ailes qui lui permettent, singulièrement (la nature étant bien faite), de voler, c'est à dire d'échapper sans y penser à la loi de la pesanteur.
Ce paloumayre aurait dû y songer, à cette foutue pesanteur, quand il s'est empressé d'aménager son arbre à appeaux.
A 76 ans, c'était un passionné de la chasse à la palombe et il n'aurait pas voulu manquer les prochains passages des volatiles en route vers le sud mais attendus impatiemment dans les bois de feuillus pour y être dégommés.
Chûtant de l'échelle, le tueur d'oiseaux bleus a expérimenté à ses dépens que les corps libres ont tous cette tendance à tomber vers le centre de la terre, que ce soit à Ibos (Hautes-Pyrénées) en l'espèce ou ailleurs, même si on était jeudi 17.
Il est devenu extrêmement mort.