Au début, des statues, tournent le dos au ciel des abris bus, nous avortons alors de quelques fantômes sans consistance et elles restent centrées sur leurs axes, expédient en attente, quelques passants sans suite. Au fond matriarcale et solennelle une mâchoire déglutie des escalators, des mètres cubes de visages, d e corps dilatés par d'autres tropiques, de tensions phagocytes dans des sandales insomniaques. L'agent fait part de ses bulles d'armoise et une lune vierge invoque promène son halo sensoriel sur toutes les prunelles sans parachute, glissantes inavouées sous la voute inoxydable avec effets notoires sur le contenu empirique du moment, l'instant délié est mélangé à l'arsenic, avec cet arrière goût de lait fraise. Combinaison optimale de valeurs qui contrairement à la procédure adopte un autre groupe nouvellement constitué. Cette ramification gratuite aurait d'autres conséquences s'il ne s'était pas aussitôt dispersé, avalé. Chagrin d'étoile. Cueillette réfrigéré par une main invisible,c'est ce que nous dirons. Un échange de corps, façon épistolaire, sans couronne de laurier pour oblitérer l'ascétisme. L'escalier intrigue comme un dernier roman. Ses marches restent pourtant fermer, pages vides sans lecteurs, closes et muettes sur la nuit des envols, personne ne viendra avant quatre heures pour réouvrir les vannes. Un nuage anorexique s'enlise près d'un faubourg, c'est faux, convenu, complaisant et douillet, l'air nécrophage de chroniques sociales aux épigrammes écartelés, vieux amants et fausse route visqueuse comme les parois d'un puits. Au fond d'un couloir neuf s'endort un vieux cartable. L'écolier dégringole des souches d'un monde écran, d'héritages publicitaires en cheminées, il devient rictus de fusée découper au silex dentifrice, à même le visage sous un ciel déroutant. la ligne, la ligne, la ligne.
Balder