Parce qu’en France on accusait un grand retard, face à l’Allemagne, au Japon et surtout à la Chine, le Ministère de l’écologie avait mis en place des mesures invitant les particuliers comme les professionnels à se tourner vers cette technologie. Compte tenu de l’absence de vision et de stratégie globale de la part de Borloo et de sa majorité, c’est la Chine qui avait principalement été en capacité de tirer profit de telles mesures, les incitations fiscales provoquant un aberrant soutien à nos concurrents. Depuis donc quelques semaines, budget 2011 oblige, les autorités françaises songent à faire marche arrière en annonçant la fin prochaine de ces réductions fiscales, fragilisant ainsi un tissu de pme qui était pourtant loin d’être en grande forme. Cette réaction qui tourne le dos au bon sens est, pour ne prendre que cet exemple, exactement à l’opposé de ce que, nos voisins allemands avaient jadis imprimé, à savoir prendre des mesures du même type d’emblée présentées comme figurant dans un système annoncé comme dégressif. Si le duo Bargoin-Estrosi persistait à prendre de telles mesures, il est clair, en particulier dans notre région et singulièrement dans notre espace métropolitain, que toute une filière de production et de recherche serait pénalisée. Comme l’écrit Geneviève Fioraso la dynamique député socialiste de l’Isère, « A quoi sert de financer la recherche sur le photovoltaïque et le rachat de l’électricité produite si c’est pour acheter des panneaux aux chinois dont on ne compte ni le coût carbone, ni la capacité à être maintenus, à garder une performance stable dans le temps pas plus que les…