Ma chronique honteuse du vendredi : Toi qui as été victime d'un attentat capillaire, sache que tu n'es pas seul(e) et que ç'aurait pu être pire.

Publié le 08 octobre 2010 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

La musique à papa c'est un blog que j'aime. Beaucoup. Pour le ton général et puis surtout pour ses chroniques honteuses du vendredi. Parce que le vendredi n'est pas un jour comme les autres chez La Musique à papa. Non. Le vendredi est le jour des billets à thème où les morceaux et/ou clips ringards et décalés s'offrent la vedette. Et moi j'aime ça. Alors j'ai décidé de faire pareil. Pas de panique, je ne vais pas m'y coller tous les vendredis, Papa fait ça beaucoup mieux que moi. Non. Ce vendredi là seulement. One Shot. C'est parti!

  

Cette semaine je suis allée chez le coiffeur. (Je sais, je mène une vie palpitante...) et j'en arrive toujours à la même conclusion :  Le coiffeur est un mal nécessaire.

Nécessaire parce que bon, vient un moment où ma blondeur a besoin d'un coup de pouce et où mes longueurs m'insupportent. Un mal parce que finalement, quand je reviens de chez le coiffeur, y'a pas trente six options.

Au mieux les gens le voient, aiment et ça donne : "Oh, t'as changé quelque chose, t'es bien comme ça..." et c'en est presque vexant parce qu'on finit par se dire que les autres jours, ça doit vraiment pas être beau à voir. Surtout quand, comme moi, tu n'es pas fichu(e) de reproduire le geste du professionnel et que, dès le premier lavage, tu te retrouves avec une coupe qui ne ressemble à rien vu que tu es incapable de la remettre en place (ce qui donne lieu à des remarques du genre "Oh mais pourquoi t'as essayé de recouper toute seule? C'était bien avant..." alors qu'en fait tu n'as rien fait d'autre qu'essayer de te refaire une tête potable avec tes petits doigts boudinés qui n'ont, c'est une évidence, pas la dextérité requise).

 Au pire, les gens ne voient pas que tu es allé(e) chez le coiffeur et c'est un peu pénible parce qu'au vu des tarifs pratiqués, tu as quand même envie que ça se voie un peu. Même rien qu'un peu. Mais en même temps c'est vrai que des fois tu préfèrerais que ça ne se voie pas. Je pense à ces fois où je n'osais pas sortir du salon tant j'avais honte de ma nouvelle tête. Parce que le coiffeur emporté par je-ne-sais-quelle-pulsion-artistique avait laissé libre court à son délire créatif.

Je sais pas toi mais c'est souvent qu'ils se laissent aller à ce genre de trucs avec moi. Ce qui m'a déjà valu une micro-frange-ultra-hype, un effilochage tout asymétrique au rasoir, une coupe garçonne ultra courte à la Jean Seberg alors que je voulais juste "un peu" couper (mais soyons honnête, j'ai adoré cette période ultra-courte ensuite), un méchage tricolore ultrablond-ultrabrun-ultraroux, des racines oranges (non pas rousses : oranges) sur longueurs blondes,...j'en passe et des meilleures pires.

Et là je ne peux pas m’empêcher de penser que ç’aurait pu être ENCORE pire. Même si apparemment y’a des amateurs (ah souvenirs, souvenirs, j’étais gamine encore mais je l’aimais bien, lui…):

Assortir mes cheveux à mes yeux y’en a encore aucun qui y a pensé…

Y'en a au moins une qui sait de quoi je parle, c’est Lynda. Elle a tout résumé avec ce titre et sincèrement, la première fois que je l’ai entendu, je me suis dit qu’on était passées par le même genre d'épreuves elle et moi (mention spéciale à partir d'1min44 et 2min32). 


Lynda Lemay - Chez L'Coiffeur
envoyé par Gaz-tt-p. - Regardez la dernière sélection musicale.

M’enfin faut pas trop s’plaindre, hein, parce que ça pourrait être pire. Prenez Matthieu, lui, il aimerait bien avoir le même genre de problèmes que moi. 


Ya Qu'un Cheveu - Polnareff
envoyé par iamseb. - Clip, interview et concert.

 

Oui parce que tout ça, ça reste du problème de blonde, t'en conviendras...Y'a pire bien sûr. Comme le chante si bien Marina: (extrait de Filles perdues cheveux gras si t'as jamais vu ce film là, cours y vite, vite!)

 

(Quand j'me trouve grosse, j'pense à Demis Roussos,

A Kaboul, la mode c'est la cagoule...Haha : Viva Marina!)

 

 

Pour finir j'assume jusqu'au bout mon plagiat et je copie la chute de Papa :

Sur ce, bon week end à tous.

 

Les VRAIES chroniques honteuses du vendredi sont ici, sur La Musique à Papa et en fouillant un peu j'ai trouvé chez lui aussi une chronique sur les phanères (cheveux-poils :  même combat, hein...), regarde, c'est là.