Qu'on est suspicieux et précautionneux en ouvrant le roman de l'ex-otage des FARC : on craint le réquisitoire, la contre-attaque envers ses anciens collègues de captivité, le roman médiatique et mal écrit... Heureusement, Ingrid Betancourt se sort brillamment de ce difficile exercice en évitant tous les pièges tendus devant elle.En 700 pages, elle revient sur 6 ans et demi de captivité dans la