Quel rapport avec les médias sociaux ? C'est qu'il est assez difficile d'être "vraiment" ami avec 2000, 4000 ou 10 000 personnes. Dans tous les cas, le point absolument positif réside dans les liens faibles et la possibilité de se faire recommander, ou bien de recommander telle ou telle personne. Ce point sur les liens faibles est tout aussi important pour le candidat en recherche d'opportunités professionnelles, pour le recruteur à la recherche de perles rares, pour les professionnels du développement commercial, pour les journalistes à la recherche de sources, de témoignages, etc... D'ailleurs, Linkedin marque bien ces différents niveaux en spécifiant les contacts directs, les contacts de 2ème niveau, de 3ème niveau, etc... Et si Twitter s'y mettait également ?
Dans nos réseaux de contacts directs, nous sommes en "interaction régulière" qu'avec une poignée de personnes, ce qui constitue le "jaune d'oeuf" si l'on reprend le concept de Stanley Brown. Il s'agit de l'espace certes restreint mais aussi de recommandations, où le degré de confiance est le plus important.
Par ailleurs, même si l'on est généreux et que l'on veut vraiment donner, nous ne disposons toujours que de 24 heures par jour et il demeure impossible d'être en interaction régulière avec TOUS ses contacts professionnels. Il y a une contrainte de temps dans un contexte où justement le côté chronophage des médias sociaux nous encourage à aller à l'essentiel pour être efficace et maintenir un équilibre vie privée/vie professionnelle satisfaisant.
Ensuite, viennent les personnes avec qui l'on a des "interactions occasionnelles" et celles avec qui l'on a des "interactions (quasi) nulles" (très peu ou pas du tout). Cependant, cela ne veut pas dire que l'on se prive de proposer son aide ou bien que l'on snobe ces personnes lorsqu'elles nous sollicitent! Ce qui est ridicule.
Apprendre à connaître de nouvelles personnes passerait par la prise en considération de ces différents niveaux d'intensité relationnelle, pour voir comment faire évoluer les choses.