« Nous voulons travailler pour vivre et non vivre pour travailler » : la formule a le mérite de résumer le sentiment des manifestants descendus dans la rue pour manifester contre le projet de loi sur les retraites. Manif face-book, SMS, MSN » ? Sans doute. Spontanément, les responsables du collectif lycéen ont ressenti la nécessité de rejoindre le mouvement social. La toile a alors fait le reste.
Au total, ils étaient, en effet, trois cents à arpenter la ville, de la place du Pigeon Blanc jusqu’au giratoire de la rue de la Verrerie. Quelques manifestants ont, certes, voulu investir le supermarché « Auchan » avant d’être ramené à la raison.
Hier après-midi, un automobiliste a également voulu forcer le barrage. Ce sont là les deux seuls incidents à déplorer.
Sous la protection de la gendarmerie, le cortège est d’abord redescendu rue Charles De Gaulle où, arrivé en Mairie, en compagnie de Michel Lefèvre et de Martine Rambourg, Jean-Jacques Thomas leur a réaffirmé son soutien et rappelé que la réforme actuellement débattue au Sénat ne réglerait pas le financement des retraites à moyen et long termes.
Pour le Maire d’Hirson, l’augmentation accordée hier de 0,2% des prélèvements sur les revenus du capital n’est pas suffisante et les amendements déposés par le Président de la République ne visent qu’à tenter de faire oublier l’allongement de la durée de carrière.
Au terme de l’audience accordée en Mairie d’Hirson, Peter Blondel, Vivian Lacour, Jordan Thomas, Loïck Trochard, Lindsey Brousmiche, Allan Gosset et Anaïs Serant ont déclaré avoir été entendus, et rester mobilisés pour le 12 octobre.