"Le problème, c'est que certaines espèces herbivores comme les poissons demoisellesfragilisent le corail vivant pour favoriser la colonisation des algues et l'extensions de leurs territoires", explique Pascale Chabanet, chercheuse à l'IRD. Les algues prolifèrent dans le lagon, et le corail se meurt doucement.
"Un meilleur aménagement des côtes et un renforcement des mesures d'accès et de règles d'usage du récif corallien sont nécessaires pour préserver ce milieu", conclut Sophie Fabrégat, auteur de l'article. La réserve marine et le classement au patrimoine mondial de l'Unesco, les coraux n'en ont pas entendu parler.
François GILLET